Le ministère de l'Intérieur aurait prévu "une éventuelle sanction dans les prochains jours" contre le directeur de cabinet du préfet de police des Bouches-du-Rhône. Ses heures seraient comptées annoncent nos confrères du Monde ce vendredi matin.Il avait tenu des propos polémiques à propos des Kurdes
Gilles Gray devrait être fixé sur son sort dans les prochains jours. Le ministère de l'Intérieur pourrait décider de le remplacer à la tête du cabinet du préfet de police des Bouches-du-Rhône. Une éviction après les propos qu'il a tenus lors d'une réunion jeudi 2 octobre avec des membres de la communauté kurde qui organisaient une manifestation. Cette discussion a été enregistrée et a choqué. Gilles Gray reprochait aux Kurdes de : "mettre la merde à Marseille" au lieu de combattre au Kurdistan, leur lançant:
Vous avez vos sœurs et vos frères qui sont là-bas, il faut les aider d'une manière ou d'une autre. C'est pas en faisant les cons sous l'Ombrière que vous allez les aider".
Le sous-préfet Gilles Gray a été chef du cabinet du patron de la Direction de la surveillance du territoire (DST) entre 1994 et 1996. Il a également travaillé pour le compte de Bercy, comme adjoint du délégué interministériel à l’intelligence économique.