La rumeur enfle depuis quelques jours dans la presse : l'OM serait à vendre. Du côté de la direction, rien d'officiel pourtant. Margarita Louis-Dreyfus est-elle décidée à vendre ? Voici ce que l'on sait vraiment sur la vente possible du club marseillais.

Depuis des années, on en parle et rien ne se passe. La vente de l'OM est un serpent de mer. Depuis 2011 et la fin des bons résultats, la rumeur revient régulièrement avec plus ou moins d'insistance. On sait que Margarita Louis-Dreyfus qui a hérité du club au décès de son mari, en 2009, n'est pas particulièrement attaché au club de foot marseillais surtout lorsqu'il connaît des déficits. Depuis 2013, elle ne renfloue plus les caisses. Alors info ou intox, voilà ce que l'on sait vraiment du projet de vente de l'OM à ce jour : 

1. Une banque d'affaire mandatée 

L'actionnaire majoritaire de l'OM Margarita Louis-Dreyfrus a chargé la banque suisse Rothschild de trouver un acquéreur potentiel. Selon les informations de l'hebdomadaire sportif France Football, son époux, Philipp Hildebrand, grand financier suisse, la pousserait à se séparer du club phocéen. Mais pour l'heure, aucun investisseur n'est clairement identifié plus aux Etats-Unis qu'à Dubaï ou en Arabie Saoudite. La direction du club ne communique pas sur ce dossier. 

2. Le prix de vente est fixé

Le prix de vente a été fixé à 100 millions d'euros. C'est à peu près l'investissement mis dans le club par Robert Louis-Dreyfus et c'est beaucoup plus que le prix payé pour le PSG par Qatar Sports Investissements (QSI), qui a déboursé 40 millions d'euros en 2011. Le prix peut paraître élever mais Margarita Louis-Dreyfus a montré qu'elle n'était pas pressée et qu'elle semble prête à attendre le bon acheteur au prix qu'elle s'est fixé.

3. De lourds investissements nécessaires

On chiffre aujourd'hui à 100 millions d'euros le montant des investissements nécessaires pour le prochain repreneur en terme d'actifs joueurs s'il veut rendre l'OM compétitif au niveau européen. Depuis deux ans, le club est au régime sec et fait attention à ses dépenses, n'engageant pas de gros salaires. En clair, si le repreneur doit injecter 100 millions d'euros en plus du prix de vente, cela double son investissement.

L'analyse de Jacques Bertolotti :

 

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