Onze des 43 supporters russes interpellés ce mardi à Mandelieu dans l'enquête sur les violences en marge du match de l'Euro-2016 Angleterre-Russie ont été remis en liberté, les autres restant en garde à vue à Marseille pour un maximum de 48 heures.
Onze supporters russes interpellés à Mandelieu ce mardi dans l'enquête sur les violences en marge du match de l'Euro-2016 Angleterre-Russie ont été remis en liberté, les 32 autres demeurent pour l'instant en garde à vue à Marseille.
Un contrôle à Mandelieu
Ces Russes avaient été contrôlés ce mardi dans leur car à Mandelieu-la-Napoule dans le cadre de l'enquête sur les violences qui ont fait 35 blessés, majoritairement britanniques, le samedi du match et les deux jours qui ont précédé.Nous avons des indices suffisamment précis sur la participation d'au moins un certain nombre d'entre eux aux violences inacceptables survenues à Marseille
avait déclaré le préfet du département des Alpes-Maritimes Adolphe Colrat.
Les supporters placés en garde à vue à Marseille
Les supporters qui sont toujours au quartier général de la police à Marseille, sont interrogés par les enquêteurs, qui épluchent par ailleurs des centaines d'heures de vidéosurveillance.A l'issue de leur garde à vue, de 48 heures maximum, la durée de droit commun, les 32 Russes restants pourront être soit relâchés, soit expulsés dans le cadre d'une procédure administrative, soit faire éventuellement l'objet de poursuites
judiciaires.