Interdiction d'Uber à Marseille : précisions de la préfecture de Police

Jeudi soir, la préfecture de Police des Bouches-du-Rhône est revenue sur l’arrêté publié la veille qui interdit les activités d'UberX (VTC) dans différentes zones de Marseille. Mais il ne s'agit pas d'interdire totalement les services d'Uber dans la Cité phocéenne selon un communiqué.

Un arrêté de la préfecture des Bouches-du-Rhône a été publié mercredi soir, il suspend les activités des Véhicule de Tourisme avec Chauffeur (VTC) d'UberX dans le centre-ville de Marseille et aux abords de l'aéroport, du Grand port maritime, et de la gare TGV.

Un communiqué de la Préfecture de police publié jeudi précise qu’il ne s’agit pas d’une interdiction totale

L'arrêté du préfet de police ne vise pas à interdire de manière générale l'activité des transports en commun à titre onéreux organisée par l'entreprise Uber X"


Le communiqué explique que cet arrêté entend limiter la fraude : "Il vise à interdire l'activité de ceux des conducteurs qui (…) exercent dans des conditions non réglementaires : défaut de formation, défaut d'enregistrement, défaut d'autorisation, maraudes..."
En effet, plusieurs infractions auraient été relevées dans la Cité Phocéenne à l’occasion de différents contrôles. Dans le viseur des autorités : la maraude électronique. Uber, grâce à son application mobile, permet aux chauffeurs disponibles d’être géolocalisés et d’être mis en relation avec des clients. Un système dont l’interdiction avait été validée par le Conseil constitutionnel le 22 mai dernier.

Ces infractions enveniment les relations déjà tendues entre les chauffeurs de taxis et les chauffeurs partenaires d'Uber explique le communiqué. Il s’agit donc d’éviter les troubles à l’ordre public précise le Préfet de police.

Uber affirme respecter la réglementation en vigueur

Dans un communiqué, Uber dit prendre "acte des clarifications apportées par le Préfet de Police des Bouches-du-Rhône confirmant la légalité de l'application Uber et de son option uberX" et attendre "les précisions qui seront apportées prochainement à l'arrêté".

Uber affirme respecter "la réglementation en vigueur", et souligne qu'elle "ne remet pas en cause le fait que la maraude - c'est-à-dire pouvoir héler un véhicule spécifique disponible à la volée dans la rue - soit strictement réservée aux taxis qui disposent d'un monopole sur cette activité".

"Les chauffeurs professionnels sont régulièrement victimes de violences et d'intimidations de la part d'une infime minorité de chauffeurs de taxis. Ces agissements, qui constituent des troubles graves à l'ordre public, doivent être fermement condamnés", écrit encore la société de VTC.
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