A Marseille, les deux candidats anti-UMP sont autorisés à utiliser le nom de Juppé

Des candidats "libres" se présentent aux départementales de Marseille contre deux candidats UMP. Dans leur profession de foi, ils mentionnent Alain Juppé. Ils ont été attaqués par leurs adversaires UMP. Le tribunal correctionnel de Marseille a tranché en leur faveur ce mercredi.

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Le tribunal correctionnel de Marseille a autorisé ce mercredi un binôme de candidats libres se présentant aux départementales à Marseille contre deux UMP, à mentionner le nom d'Alain Juppé dans leurs documents électoraux.

Candidats de l'UMP dans le 12e canton de la cité phocéenne, Thibault Pinatel et Monique Daubet avaient saisi le tribunal en référé pour interdire aux deux candidats libres de mentionner le nom de l'ancien Premier ministre dans leur profession de foi pour les scrutins des 22 et 29 mars. Ils y évoquent notamment "le choix de l'honnêteté avec Alain Juppé" et affirment leur refus de rejoindre "la droite sarkoziste réactionnaire qui pactise avec la haute finance". "Au jour de l'audience il est trop tard pour interdire la diffusion des professions de foi déjà envoyées par la Poste et la page Facebook" mentionnant le nom d'Alain Juppé "a été supprimée", a indiqué le tribunal dans son jugement déboutant les
candidats UMP. En outre, le document "ne fait référence qu'à l'homme et non à son parti", et "il n'est pas caractérisé que les candidats libres invoquent le soutien d'Alain Juppé",
indique le tribunal. De plus "il n'y a pas de trouble manifestement illicite dès lors que le représentant du parti UMP aux réunions de la Commission de Propagande n'a pas manifesté son opposition avant que les professions de foi ne soient imprimées et surtout qu' Alain Juppé, seul concerné par cette mention, n'a pas agi individuellement pour
protéger l'utilisation de son nom", juge le tribunal en déclarant de ce fait "l'irrecevabilité" de la fédération UMP des Bouches-du-Rhône à agir en justice.

Interrogé par l'AFP, Me Xavier Cachard avocat des candidats UMP a estimé "cette décision très étonnante, surprenante même car elle va à l'encontre d'une jurisprudence constante".

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