Le marché estival ferme ses portes dans un peu plus de deux mois. Pourtant, certains supporters de l'Olympique de Marseille n'hésitent pas à invectiver le président Jacques-Henri Eyraud sur sa gestion du mercato. La faute à des pistes qui semblent avoir du mal à se concrétiser.
L’Olympique de Marseille n’est certainement pas un club comme les autres. C’est une ville où les passions sont démultipliées, pour le meilleur… comme pour le pire. En fixant l’objectif de l’OM Champions Project, Jacques-Henri Eyraud sait les attentes qui sont placées en lui. Pour réaliser les ambitions du club et retrouver le prestige d’antan, les supporters savent que des recrues d’un niveau international sont indispensables. Mais pour l’instant, ils doivent se contenter de bruits de couloir.#MercatOM il faudra quand même m'expliquer comment tu remplaces un attaquant à 20buts si t'as pas 3M à sortir en salaire. #TeamOM
— Dje OM (@DenverDje) 26 juin 2017
Germain, une recrue au niveau du projet ?
Si l’homme est loué pour ses capacités humaines et d’adaptation, l’arrivée de Valère Germain en provenance de l’AS Monaco ne semble pas pouvoir pallier le départ de Bafétimbi Gomis. Statistiquement, Gomis a marqué deux fois plus que Germain en championnat. Mais surtout il n’est pas le grand attaquant attendu et promis par la direction marseillaise. Des sommes avoisinants les 40 millions d’euros ont été évoquées pour recruter un attaquant de standing international. Mais en l’absence de recrue immédiate, certains supporters attendent que le club passe à l’action.
Sinon on s en fou du prix non? Il ns faut un attaquant à 30 buts oui!! qu il coûte 10 20 60. Vs êtes chelou certains #TeamOM #mercatom
— Yoyo Gringo (@YoyoGringo) 27 juin 2017
Une communication du club à revoir
C'est bien ce qui irrite certains supporters marseillais. Depuis la reprise du club par Frank McCourt, la nouvelle direction a accumulé les promesses pour renforcer l'équipe. Des prises de parole successives sur les montants investis lors des prochains mercato (200 millions d’euros sur 4 ans). Mais depuis le mois de juin, la discrétion est l’un des mots d’ordre du nouveau projet. Le directeur sportif Andoni Zubizarreta en est devenu un des symboles, si calme dans son rapport avec les médias. S'il semble travailler en sous-marin, il lui reste un mois pour monter une équipe compétitive avant le troisième tour préliminaire de l’Europa League. Et peut-être que d’ici là, il aura réussi à calmer les ardeurs d’une partie des fans olympiens.