Mondial à pétanque : Dugény-Grandet et Chagneau triomphent en beauté à cette 55ème Marseillaise

Nette et sans bavure. La victoire de la triplette Jean-Charles Dugény, Thierry Grandet et Didier Chagneau ne souffre aucune contestation ! Ils ont surpassé leurs adversaires, bien en dessous de leurs capacités. Encore une fois ici, l'appoint a fait la différence....

La confrontation apparaissait indécise, pourtant la victoire a été indiscutable. La triplette emmenée par Jean-Charles Dugény avec les deux champions du Monde Thierry Grandet et Didier Chagneau a surpassé leurs adversaires Aimé Courtois, Laurent N'Guyen Van et Sébastien Da Cunha, sur le score de 13 à 6. Il faut bien avouer que le rapport de force s'est très rapidement déséquilibré....

Didier Chagneau termine en beauté

L'appoint s'annonçait déterminant avant même le début de la partie. Hyper sélectif au tir, la différence viendrait à coup sûr du terrain. Et à ce jeu, Aimé Courtois s'est effondré. Enorme et impressionnant depuis le début de ce Mondial, le Marseillais n'a jamais réussi à retrouver son épatant niveau de jeu. Pire, non seulement il ne regagnait pas les points, mais restait bien trop loin du but pour que ses partenaires puissent développer un jeu convenable. Et pourtant Laurent N'Guyen Van a réussi une vraie belle partie au tir, enchainant reculs et carreaux. Mais on le sait : sans point, une équipe ne peut gagner les parties. Surtout que de son côté, le discret mais redoutable Jean-Charles Dugény faisait preuve d'une constance impitoyable à tutoyer le but.  Rapidement, l'évidence devenait flagrante : la formation Courtois ne survivrait pas longtemps si elle continuait sur ce rythme. 
Septième mène seulement, et déjà 9 à 3 pour Dugény. Et pas la moindre réaction de l'équipe Courtois à l'horizon. La huitième a donné l'illusion d'une éclaircie pour les menés, qui profitaient de 5 boules perdues par la triplette Dugény pour ajouter 3 maigres points à leur escarcelle. Neuf à 6, et pourquoi pas un sursaut ? 
De sursaut il n'y eût pas. A 10 à 6 à la 10ème mène, après une drôle de tactique la mène précédente où Da Cunha a d'abord tiré avant de pointer, les choses s'aggravent encore. Petit coup de but heureux de Dugény qui l'amène à ses boules en étant long, deux boules perdues par N'Guyen Van puis par Da Cunha, et Didier Chagneau concluait de toute beauté la prestation au tir qu'il donnée tout le long de ce Mondial : il frappait au but dès sa première, et catapultait son équipe au plus haut sommet du palmarès de cette Marseillaise !