L'OM à 10 cède face à Rennes à la toute fin du match

Marseille, qui menait 2 à 1 jusqu'à la 50e minute, a été défait à Rennes 3 à 2, mercredi, lors du dernier match de la 6e journée de Ligue 1. Marseille a encaissé deux buts en trois minutes. Au classement, Marseille reste 15e.

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Marseille a longtemps cru rebondir sur la pelouse de Rennes, mais a cédé dans les tout derniers instants, battu 3 à 2, mercredi lors de la 6e journée de Ligue 1, et reste englué au fond du classement. Après un nul insipide contre Lyon (0-0) dimanche dernier, l'OM ne décolle pas de la 15e place, avec 5 points, alors que Rennes, qui a signé sa troisième victoire en autant de matches au Roazhon Park, remonte à la 8e place avec 10 points.

Eviter une mini-crise d'automne

Les joueurs de Franck Passi devront se montrer plus solides en défense pour espérer un meilleur résultat contre Nantes, dimanche, et éviter une mini-crise d'automne. Le stoppeur Tomas Hubocan a connu une soirée particulièrement difficile, d'autant plus que son coéquipier sur la ligne arrière de l'OM, le Japonais Hiroki Sakaï, est sorti rapidement, blessé.

Hubocan a d'abord été directement à l'origine de l'ouverture du score rennaise, d'une remise de la tête en retrait trop faible, exploitée d'un joli lob dosé de Giovanni Sio sur un Yohann Pelé sorti de ses buts (1-0, 41e). Il a ensuite provoqué le penalty en faisant faute sur le latéral gauche Ludovic Baal à 5 minutes de la fin, un pénalty transformé par Kamil Grosicki (2-2, 86e), dont la rentrée à l'heure de jeu a été décisive, puisqu'il a aussi adressé le centre parfait qui a permis à Adrien Hunou de donner la victoire aux Bretons (3-2, 88e).

L'épilogue n'avait toutefois rien d'illogique, puisque Marseille a été aidé deux fois par ses poteaux. D'abord sur un pointu de Giovanni Sio (47e), bien servi par un Paul-Georges Ntep qui avait retrouvé sa position fétiche de milieu gauche, après avoir râlé contre son positionnement en attaquant axial à Monaco. 

Doublé de Gomis  

Ensuite sur une frappe de Hunou, déjà servi d'un bel extérieur du pied par Grosicki (79e). Marseille peut toutefois s'en vouloir, et tout particulièrement de la nervosité de ses joueurs, à l'image de Zinédine Machach, expulsé à la 65e après deux grosses fautes en dix minutes alors que l'OM avait pris les commandes du match grâce à un doublé de Bafetimbi Gomis.

L'attaquant a tout d'abord transformé un pénalty logique pour une faute de Benjamin André sur Florian Thauvin, par ailleurs très décevant dans le jeu. Gomis n'a pas tremblé pour prendre Costil à contre-pied (1-1, 44e). Après une belle séquence de jeu, juste après la mi-temps, il a ensuite profité d'un beau service de Clinton Njie, qui avait bénéficié d'un contre favorable, pour ajuster encore Costil le long de son poteau gauche (1-2, 54e). 

Un scénario qui n'est ps sans rappeler celui de la défaite à Nice  sur le même score, lors de la 4e journée. De son côté, Rennes, qui se rendra samedi à Dijon, peut espérer accrocher le bon wagon en ce début de championnat. 

"Des erreurs qui ne doivent pas arriver à ce niveau"

Franck Passi;, l'entaîneur reconnaît les nombreuses erreurs commises dans ce match : "On n'a pas fait un bon match, on a fait beaucoup trop d'erreurs pour pouvoir le gagner et on a offert comme un cadeau à Rennes, ce match. Le premier but, le deuxième but, l'expulsion... Ce sont des erreurs qui théoriquement ne doivent pas arriver à ce niveau. Ce soir, avec tout ce qu'on a donné à l'adversaire, je crois que la victoire est amplement logique, même si à 5 minutes de la fin, je pense que mes joueurs pouvaient aller chercher aussi au plus profond d'eux-mêmes pour conserver ce match nul. Jusqu'à l'expulsion on croyait à la victoire, peut-être même marquer un troisième but, parce qu'on avait encore un peu de fraîcheur sur un joueur comme Njie. Mais on a vu qu'il baissait physiquement et on a été obligé de le sortir pour pas qu'il ne se blesse et on a perdu de la profondeur et surtout on a moins fait mal et moins fait peur à l'adversaire. Tout le monde est conscient de ce qui se passe, il y a une guerre à gagner, il va falloir se lever demain matin avec l'idée d'aller battre l'équipe qu'on va rencontrer ce week-end (Nantes). A la fin du match j'étais en colère, oui, je le suis toujours d'ailleurs, même si je n'accable personne".
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