Portraits d’olympiens : Azir Said Mohamed, “À Marseille, on préfère l’OM au football”

Une journée, un portrait d'un supporter olympien. Après la Lorraine et Rennes, nous revenons aujourd'hui sur la cité phocéenne. Azir, 23 ans, est étudiant en journalisme. Il nous raconte son enfance bercée par l'OM, et un match phare des années 2000 : OM - Newcastle

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Lorsque l’on parle de foot et de l'OM. Azir en est la passion incarnée. Il a grandi dans la cité des Lauriers dans les quartiers-nord de Marseille, et il supporte l’OM depuis tout petit, comme bon nombre de minots. Il a peu à peu été emporté par la passion de la cité phocéenne pour le football.

À 23 ans, il habite désormais à Picon-Busserine, une cité du 14e arrondissement de Marseille. Le jeune homme est en école de journalisme à Aix-en-Provence au Magistère JCO. Sa passion pour le sport est intact. Amoureux de l’OM ? Il l’est toujours. Pour France 3 il revient sur les moments forts qui ont rythmé son enfance, et sur sa vision du ballon-rond.

Un déclic : OM vs Newcastle en 2004


Les premiers frissons pour le maillot bleu et blanc ont tendance à s'oublier en grandissant. Mais pour Azir, ces souvenirs restent intacts.
Un match m’a fait prendre conscience de mon amour pour l’OM, c’était celui contre Newcastle en coupe d’Europe en 2004 (NDLR : victoire 2-0). Quelques jours avant le match, je parlais à des anciens qui m'expliquait l'engouement autour de l’OM pour les matchs européens. Du coup j étais vraiment galvanisé avant même le début de la rencontre. J’étais seul dans ma chambre devant une petite télé, j’étais comme un fou devant le match, je crois que je criais encore plus que les gens au stade.


La génération née après 1993 a dû patienter de très longues années avant de voir l’Olympique de Marseille remporter un titre. Plus d’une décennie de souffrance pour certains. Azir évoque son ressenti en 2010 après le doublé championnat/Coupe de la Ligue.


C est vrai que de 1993 jusqu’en 2010, l’OM n’a absolument rien gagné. La saison du titre, je l’ai vécu comme un soulagement. J’avais besoin de voir ce que l’on pouvait ressentir. Mais la saison que j’ai préféré en terme de football, c’est celle de Bielsa. Même si tu ne gagnes rien et que tu termines 4eme, je me suis vraiment régalé."

Le football, une culture des quartiers


À l’époque, j’avais un oncle qui habitait pas très loin de chez moi. Comme je n’avais pas Canal + à la maison, j’en profitais pour aller chez lui et regarder tous les matchs de l’OM. Mais c’est vraiment l’entourage du quartier qui a joué. Nous on faisait que ça, taper dans le ballon. C’est avec mes amis que j’ai façonné ma culture foot. En plus c’est un quartier où sont passés certains anciens joueurs de l’OM comme Touafilou Maoulida par exemple.”

Si c’est dans son quartier qu’il est devenu un véritable “fada” de football, Azir porte un regard particulier sur la ville et sur la passion qui entoure le club. “Je pense qu’il y a beaucoup de supporters à Marseille qui préfère l’OM au foot. Le foot et l’OM c’est deux passions différentes pour certains. Ce n’est pas le cas dans d’autres régions en France. J’ai l’impression qu’ici, on connaît parfois l’OM avant le ballon."

Avant de continuer : “Lorsque je parle avec certains supporters, j’ai l’impression que leurs vies se cantonnent à l’OM. Personnellement, même si j’aime énormément l’OM, je regarde d’autres matchs et je m’intéresse à autre chose dans le foot. C’est peut-être ce qui différencie les supporters de l’OM, ici la passion est exacerbée.”


À deux ans de la fin de ses études, Azir a comme objectif de devenir journaliste sportif. Il nous raconte comment lui est venu l'envie de se diriger vers ce métier.
Quand j’étais plus jeune, je voulais devenir joueur professionnel. Mais vers 14/15 ans je me suis rendu compte que c'était impossible. Il fallait trouver un métier pour être dans le milieu du foot. J'ai donc pensé au journalisme. Mon objectif désormais, c’est d’être au contact des footballeurs et de vivre pleinement ma passion.


En attendant de rentrer dans le monde professionnel, Azir fait des stages prestigieux, il est actuellement au journal Le Monde dans la section sport. Le début d’une longue carrière sans doute pour ce jeune homme doué et passionné.
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