Présidentielle : un collectif marseillais interpelle les candidats sur les règlements de comptes

Le collectif "Trop jeune pour mourir", qui veut mobiliser les habitants des cités marseillaises contre la violence, a écrit aux candidats à la présidentielle pour les interpeller sur les règlements de comptes qui ensanglantent la cité phocéenne.

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Les membres du collectif marseillais"trop jeune pour mourir" interpellent les candidats à la présidentielle sur les règlements de comptes qui ensanglantent la cité phocéenne.
Représenté par Hassen Hammou, un jeune homme qui avait voulu se présenter à la primaire des Républicains et a soutenu ensuite François Fillon, le collectif écrit : "Nous vous demandons à vous, candidats à la présidentielle, de bien vouloir prendre part à la recherche de solutions vraies pour les jeunes de ces quartiers".

La lettre, transmise par Hassen Hammou, est également signée de plusieurs Marseillais actifs dans les quartiers, notamment le président du club de foot de Marseille Consolat, une conseillère municipale de gauche, Lydia Frentzel, un chef d'entreprise ou un responsable associatif. "Nous avons créé une délégation de femmes et d'hommes prêts à venir à votre rencontre dans vos QG de campagne respectifs afin d'évoquer avec vous cet enjeu fondamental pour le pays", poursuit la lettre. "Aujourd'hui, nous sommes démunis face à cette dégradation des conditions et des cadres de vie, face cette montée de la criminalité mais aussi face à l'état d'abandon dans lequel se trouvent ces territoires ainsi que de leurs habitants aujourd'hui laissés pour compte", ajoute-t-elle.

Les Bouches-du-Rhône ont connu une année noire en 2016 avec 29 morts dans des règlements de compte. Un premier crime de ce type a été recensé en 2017 mardi, avec la mort de Medhi Remadnia, considéré par la police comme une figure importante du trafic de drogue, et abattu à l'arme automatique à Allauch. La délinquance et la criminalité en général sont, par contre, en nette baisse sur les quatre dernières années dans le département comme à Marseille, selon des statistiques diffusées par la préfecture de police début janvier.

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