Seuls deux hommes et une femme comparaissent devant le tribunal correctionnel de Marseille pour leur participation au un réseau qui mettait des jeunes femmes à disposition de riches clients du Moyen-Orient en 2007. Des seconds couteaux selon un avocat de la défense.
Le procès d'une affaire de proxénétisme de luxe en 2007 a mis en lumière lundi le réseau d'un Libanais de 48 ans qui mettait des jeunes femmes à disposition de "riches clients du Moyen-Orient", dont un fils défunt du colonel Kadhafi prêt à verser une fortune pour une star du porno américaine.
Mais seuls deux hommes et une femme comparaissent devant le tribunal correctionnel de Marseille, car outre le principal mis en cause, Nahas, trois autres Libanais ne se sont pas présentés: son neveu Anthony Abdelnour, un de ses intermédiaires, Antoine Medawar, et un de ses concurrents, Charbel Chidiac.
Un quatrième homme, Michael Ofsowitz, résidant à Miami, intermédiaire lui aussi, est en détention provisoire en Grande-Bretagne et refuse son extradition. "Il ne reste que des seconds couteaux dans ce dossier", a affirmé à le représentant de la partie civile, Me Patrick Rizzo, l'avocat des Equipes d'action contre le proxénétisme, une branche du Secours catholique.
Une cinquantaine de prostituées identifiées
Une cinquantaine de filles prostituées sur la Côte d'Azur, notamment sur la Croisette durant la quinzaine cinématographique et la saison estivale, ont été identifiées dans la procédure, dont une reine de beauté libanaise, et des mannequins ou des prostituées de nationalités libanaise, vénézuélienne, américaine ou française.
Le procès était prévu jusqu'à jeudi mais pourrait s'achever dès mardi du fait de l'absence de quatre prévenus.