Une ombre plane sur le Mondial La Marseillaise à Pétanque ce lundi. L’ombre de nuages, que tous espèrent inoffensifs. Mais si les organisateurs lèvent les yeux au ciel, les joueurs eux, ne comptent pas décoller leur nez des boules.
Toute une organisation à refaire
Maurice Caumel est optimiste. “Ça va aller, il ne va pas pleuvoir”, répétait le responsable technique du Mondial à Pétanque, comme pour s’en auto-persuader. “S’il pleut un peu ce n’est pas gênant. Les matches ne sont arrêtes que s’il y a vraiment un gros orage”. Au fil des heures, le ciel s’assombrit et peu de solutions de repli sont offertes si l’orage éclate.
Le 4 juillet, on a tracé les 400 terrains du parc Chanot et on a eu un peu peur. S’il avait plu, il aurait fallu tout refaire en urgence le lendemain” reprend Maurice.
Le bouliste n’a peur de rien
Côté joueurs, on philosophe. Claude, qui participe au Mondial, relativise :Son collègue Noël, évoque les premières parties de 2012: “Il avait plu un grand coup. Tout le monde s’était abrité deux minutes et puis la partie avait repris dans la joie et la bonne humeur."Même si ça tombe, ça ne sera rien de bien méchant. Et puis vous savez, ici les orages, ça va, ça vient, mais ça ne dure jamais.”
Une technologie fragile
Les plus vulnérables aux intempéries sont finalement les équipements et installations extérieurs. Globalement, sur les 53 éditions du Mondial, le temps a toujours souri aux boulistes. Seule exception à la règle, la finale hommes de 2008. La soirée se déroulait sur la plage du Pharo mais rapidement, le ciel s’était couvert. Un fort mistral avait menacé le pont de lumière et les autres structures sensées éclairer les joueurs lors de leur partie. "France 3 avait dû déplacer en vitesse le camion du direct, parce que les eaux commençaient sérieusement à monter”, raconte la présentatrice Marie-Laure Augry. L’orage avait forcé les organisateurs à reporter soirée de finale au lendemain matin.C’est dommage parce que le lendemain on avait perdu une partie du public et l’ambiance n’était plus franchement la même”, se souvient la présentatrice.