Ils combattent le feu et l'eau, interviennent sur des accidents de la route et bien d'autres catastrophes. Et pourtant, de tous petits actes leur empoisonnent la vie : les appels téléphoniques. Erreurs et bobos : les pompiers saturent. Et nous le disent à travers 4 affiches.
L'appel au 18 ou au 112, c'est le premier contact, il est primordial. Le temps d'attente est important, voire déterminant, quand on appelle pour une urgence. Pourtant, le standard des pompiers des Bouches-du-Rhône est saturé.
500 000 appels sur le 18 et le 112 en 2017
400 interventions par jour
Le département des Bouches-du-Rhône concentre la plupart des risques possibles. Mais les héros aussi ont leurs limites. Quand on les confond avec une ambulance, quand on les appelle pour une petite coupure, l'appel n'a l'air de rien mais provoque du stress et des tensions dans l'équipe. Intervenir pour lever le doute sur un petit problème se fait au détriment d'une véritable urgence.
Quand appeler ?
En présence d'une blessure grave, d'une personne inconsciente, d'une noyade, ou chute, d'un animal blessé d'un feu... La mission des pompiers est de protéger les personnes, les biens et l'environnement. Autrement dit : presque tout.
Que dire au téléphone ?
Il faut situer le lieu : commune, rue, autoroute... Et décrire ce que l'on voit : la nature du danger, le nombre de personnes impliquées, les risques liés à la situation...
Les Provençaux aiment "leurs" pompiers. Ils leur disent surtout l'été, quand les incendies ravagent les collines. Alors, pour ne pas transformer cette admiration en amour vache, ils nous demandent de réfléchir quelques secondes avant de composer leur numéro.