L’ancienne top-modèle a trouvé un accord avec son ex-gouvernante qu'elle employait et logeait dans des conditions litigieuses dans sa propriété deTarascon.
Inès de la Fressange est arrivée à un accord avec son ex-gouvernante, qu'elle employait et logeait dans des conditions litigieuses dans sa propriété de Tarascon, mettant un terme aux poursuites qui la visaient, a constaté jeudi le conseil des prud'hommes d'Arles."On a trouvé une solution qui a été acceptée par tout le monde", a dit l'avocat de la gouvernante, Renaud Dat, après que les juges ont constaté son désistement, accepté par la partie adverse. L'avocat de l'ex-mannequin s'est refusé à tout commentaire.
Les conditions financières de l'accord n'ont pas été dévoilées
Les conditions financières de l'accord passé entre les parties sont restées confidentielles. La gouvernante, Chantal Moreau, une femme de 55 ans, a travaillé dans la maison d'Inès de la Fressange et de son conjoint, Denis Olivennes, à Tarascon (Bouches-du-Rhône), de 2013 à 2015.Selon un article de nos confrères du Canard Enchaîné, qui avait révélé l'affaire, elle faisait office de "femme à tout faire" du domaine où elle était hébergée dans un mobilhome, avec son fils. L'hebdomadaire rapportait que Mme Moreau devait veiller sur le parc de 9 hectares des riches propriétaires, aller chercher parents, enfants et amis à la gare d'Avignon, faire le ménage dans la maison, ainsi que les courses et la cuisine.
La gouvernante était logée dans un mobilhome avec son fils
Elle était payée un peu plus que le Smic, sans contrat de travail en bonne et due forme, et devait, toujours selon le Canard Enchaîné, reverser 350 euros au titre de loyer pour l'occupation du mobilhome.En août dernier, Mme de la Fressange avait été condamnée par la Cour d'appel d'Aix-en-Provence à détruire l'annexe de sa maison de Tarascon, construite sans permis dans un espace protégé, la zone naturelle de la Montagnette.
A la suite de sa condamnation, Mme de la Fressange aurait souhaité régulariser la situation de sa gouvernante, qui l'avait alors attaquée devant les prud'hommes pour travail dissimulé et licenciement abusif.