Thomas Lebrun, danseur et chorégraphe, n'a pas le physique de l'emploi. Il ne se laisse pas non plus enfermer dans un style. Son credo : accepter la danse comme un plaisir, un divertissement, un langage, un acte engageant. Il sera l'invité la semaine prochaine du Pavillon Noir à Aix-en-Provence.
Créée en 2014 au Festival d’Avignon, Lied Ballet est une pièce en trois actes pour huit danseurs, un ténor et un pianiste. Elle sera présentée mardi et mercredi prochains les 21 et 22 avril au centre chorégraphique dirigé par Angelin Preljocaj.
Etranges et théâtrales, les chorégraphies de ce danseur, qui n’a pas le physique de l'emploi et ne s'en émeut pas - en 2009 une de ses créations portait le titre de Itinéraire d'un danseur grassouillet - , explorent toutes les possibilités du mouvement. Co-fondateur de la compagnie Illico, Thomas Lebrun reprend la direction du centre chorégraphique national de Tours en 2012 et poursuit les créations où la danse entretient un lien très étroit avec le jeu d’acteur et la musique.
Pour sa dernière création Lied Ballet – présentée au Pavillon Noir - il reprend avec fidélité un thème romantique, celui du lied (en 2012 déjà il proposait un ballet sobre et mélancolique inspiré de la partition de Schubert La Jeune fille et la mort). Sur ce poème germanique chanté par le ténor Benjamin Alunni et accompagné au piano par Thomas Besnard, les danseurs évoluent en pas de deux, arborent des mouvements déstructurés et deviennent des tableaux vivants.
Pour aller plus loin : Blog de la Com'
Extraits tournés à la Comédie de Clermont-Ferrand :
Le site du Pavillon Noir