Un papa lance un SOS pour scolariser sa fille autiste dans une structure adaptée à la rentrée

Carla aura bientôt 11 ans. L'école primaire ne peut plus l'accueillir. La jeune autiste sera certainement sans structure fixe à la rentrée.  Depuis 4 ans, elle est sur liste d'attente pour intégrer un Institut Médico-Educatif. Pour son père, c'est un parcours du combattant.

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Les parents de Carla frappent sans relâche à toutes les portes. Education nationale, structures spécialisées, élus.... L'année scolaire s'achève et aucune solution n'est trouvée pour la petite fille, qui risque de ne plus être scolarisée à la prochaine rentrée. 

Carla est autiste et elle va bientôt fêter ses onze ans. Léon Maksoud multiplie les démarches pour faire valoir "un droit à la scolarisation et de suivi adapté".

"C'est une demande d'aide, une demande d'écoute pour trouver une solution intelligente et pérenne pour notre enfant", explique-t-il. Sur les conseils d'une maman qui se trouve dans le même cas que lui, il a même écrit à Brigitte Macron.

Le collège, une solution inadaptée

La seule proposition faite par l'Académie à ce jour, c'est d'inscrire Carla au collège. Inenvisageable selon son père, "pour la simple raison que Carla est non verbale, elle n'écrit pas!" 

Il s'inquiète aussi de voir son enfant déstabilisée dans une structure plus grande, avec plus de monde et plus de bruit. "Très rapidement, elle se retrouverait en danger, perdue, elle se refermerait sur elle-même et ce serait une régression", assure-t-il. 

La meilleure solution pour Carla serait qu'elle soit accueillie de manière permanente à l'Institut Médico-Educatif (IME) où elle est suivie actuellement par une équipe pluridisciplinaire, mais seulement trois fois par semaine.

Pas assez de place en IME

"Il y a un lien qui s'est créé au fil du temps entre Carla et ces différents spécialistes, un lien d'affection qui est bénéfique pour ma fille", plaide Léon Maksoud.   

Mais faute de place, Carla est sur liste d'attente depuis quatre ans. "Dans les IME, aujourd'hui, on accueille des adultes parfois jusqu'à plus de 25 ans par mesure de protection, de ce fait, ça ne libère pas de place... et c'est ce système qu'on veut dénoncer", explique Christophe Merlino, président de la Fédération des Conseils de Parents d'Elèves (FCPE 13).

Carla n'est pas un cas isolé. Un rassemblement est prévu le 26 juin prochain à Martigues pour soutenir 59 autres enfants handicapés confrontés comme elle à cette situation.

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