Alors que le procès en appel de Nicolas Pisapia, accusé de trafic de drogue dans l'affaire dite Air Cocaïne, est reporté au 1er avril à Saint-Domingue, ses parents installés à Velaux (13) attendent beaucoup de ce nouveau procès.
Les parents de Nicolas Pisapia sont installés à Velaux dans les Bouches-du-Rhône. Ils attendent impatiemment le nouveau procès en appel le 1er avril à Saint-Domingue, après la confirmation en février de la peine de 20 ans de prison à l'encontre de deux autres protagonistes, qui ont fui en France.
Rencontre avec les parents de Nicolas Pisapia :
L'audience, prévue pour lundi, a finalement été reportée immédiatement après son ouverture en milieu de matinée. Le Falcon 50 avait intercepté dans la nuit de 19 au 23 mars 2013, sur le tarmac de l'aéroport de Punta Cana, avec 26 valises contenant 680 kilos de cocaïne à son bord. Nicolas Pisapia se trouvait selon ses avocats dans la zone VIP de l'aéroport lors de son interpellation.
Nicolas Pisapia sera rejugé à partir du 1er avril, tandis que la date d'audience pour Alain Castany, présenté comme un apporteur d'affaires, n'a pas été communiquée, les deux cas devant être traités séparément. En première instance, en août 2015, ils avaient écopé de 20 ans de prison.
Dans un entretien à l'AFP mi-février, Nicolas Pisapia s'était dit "concentré et combatif", assurant avoir "grand espoir que la cour d'appel reconnaisse enfin (son) innocence". Dans cette affaire, les deux pilotes Pascal Fauret et Brunos Odos, eux aussi français, ont d'ores et déjà vu leur condamnation à 20 ans de prison confirmée en appel, lors d'une première audience le 11 février.
MM. Fauret et Odos, actuellement détenus en France après leur évasion rocambolesque de cette île des Caraïbes, fin 2015, sont visés par un mandat d'arrêt international émis par la République dominicaine. Si la France a écarté toute extradition, les deux hommes ont toutefois été placés en détention provisoire, début novembre, par la justice française, qui enquête sur ce vaste trafic international de drogue.
Lors du premier procès, les quatre Français condamnés avaient clamé leur innocence. Leur défense avait en vain réclamé l'acquittement, plaidant que rien ne prouvait qu'ils savaient que de la drogue se trouvait à bord de l'avion. Un autre Français, Christophe Naudin, criminologue et spécialiste de la sûreté aérienne, est lui en détention provisoire pour trois mois à Saint-Domingue, extradé d'Egypte pour son implication dans l'évasion des deux pilotes.
Il encourt 10 à 15 ans de prison pour association de malfaiteurs et trafic de migrants.