Le candidat Les Républicains en Paca Christian Estrosi a dénoncé ce mardi au cours d'un point presse à Marseille la multiplication des attaques à son encontre par "Marion Maréchal Le Pen (FN) et ses hommes de mains", notamment une allusion "ignoble" de Jean-Marie Le Pen sur son père.
"Voilà des semaines que Marion Maréchal Le Pen et ses hommes de mains multiplient les mensonges, les agressions, les calomnies et les insultes à mon endroit(...) Hier (Lundi) sur le plateau d'iTELE, Jean-Marie Le Pen a franchi un nouveau pas dans l'ignoble", a tonné Christian Estrosi s'indignant du propos du fondateur du FN qui a déclaré "je voudrais bien savoir où était le père d'Estrosi pendant la guerre".Je viens ici défendre honneur de ma famille & mon père insulté. Je n’accepte pas que clan Le Pen crache sur sa tombe pic.twitter.com/PGg68YFAt1
— Christian Estrosi (@cestrosi) 8 Décembre 2015
Déplorant que Marion Maréchal Le Pen ne se soit pas désolidarisée "des horreurs proférées" par son grand-père, "qui est son gourou, son inspirateur et son protecteur".
Christian Estrosi a tenu à prévenir les électeurs de Paca : "au delà de la mémoire de mon père que je veux défendre, je veux alerter les habitants de notre région. Derrière les sourires, il y a l'intolérance. Derrière la jeunesse portée en étendard, il y a les vielles pratiques hideuses de la pire extrême droite".
Le maire de Nice a rappelé plusieurs attaques de même nature notamment "une rumeur insistante s'en prenant à (sa) fille et prétendant qu'il
l'avait "mariée en cachette à un islamiste radical", affaire pour laquelle "une militante" du Front national a été condamnée, selon lui, ou plus récemment, "un tweet honteusement antisémite" de Jean-Marie Le Pen publié dimanche puis retiré au bout de quelques heures.
M. Estrosi a conclu son point presse en s'adressant aux "5 millions d'électeurs provençaux" martelant, "oui résistance, oui résistance, oui résistance". - avec AFP -