Des comportements "non admissibles" ont été constatés dans l'enceinte du Stade de France par la Division nationale de lutte contre le hooliganisme, lors de la finale de la Coupe de France, où "quelques départs d'incendies" ont eu lieu en fin de match dans les tribunes des supporters marseillais.
Antoine Boutonnet, chef de la DNLH, la Division Nationale de Lutte contre le Hooliganisme a déclaré à l'issue de la rencontre remportée par le Paris SG sur l'Olympique de Marseille (4-2) au stade de France où "quelques départs d'incendies" ont eu lieu en fin de match dans les tribunes des supporters marseillais.
Il est bien dommage qu'il y ait eu de tels comportements qui n'ont absolument rien à voir avec ceux que l'on attend dans les enceintes de football et dans des tribunes . Ce comportement n'est pas admissible. Un certain nombre de suite judiciaires évidemment seront engagées, la vidéo protection du stade sera analysée pour identifier les personnes qui en sont à l'origine . Il peut y avoir des sanctions individuelles voire collectives.
Près de 20.000 supporters marseillais ont fait le déplacement pour assister à la rencontre.
Le club olympien, qui a connu également des débordements dans son enceinte lors d'OM-Bordeaux, le 10 avril dernier, a été frappé d'un huis clos partiel, avec la fermeture des virages Nord et Sud à titre conservatoire lors de ses deux dernières prestations à domicile de la saison contre Nantes et Reims. L'instance disciplinaire de la Ligue de football professionnel a fermé jeudi ce dossier, considérant que le club de Marseille avait purgé sa peine avec les deux matches à huis-clos partiel déjà infligés à titre conservatoire.