Le pire, un attentat en plein Euro-2016 a été évité. Le gouvernement vient de se féliciter ce 11 juillet du bilan de la compétition en matière de sécurité, tout en déplorant la mauvaise image offerte par les hooligans à Marseille
Le gouvernement s'est félicité ce lundi 11 juillet d'un Euro-2016 sans attentat, insistant notamment sur le maintien des fan zones longtemps décriées par l'opposition. Les violences provoquées par les hooligans ont été, in fine, le seul point noir de ce championnat d'Europe de football qui montre que la France "sait faire".
Malgré une menace terroriste très élevée, l'Euro-2016 de football a été une réussite - Bernard Cazeneuve -
Le ministre de l'Intérieur a salué le travail des "42.000 policiers, 30.000 gendarmes, 5.000 personnes de la sécurité civile, 13.000 agents de sécurité privée" mobilisés avec "le renfort ponctuel des 10.000 militaires de l'opération Sentinelle (déploiement de militaires dans le cadre de la menace terroriste)". Il a également rendu hommage aux services de renseignements, ayant permis l'interpellation en 2016 "de 150 individus du fait d'activités terroristes", "un travail important qui a sans doute permis que nous puissions vivre cet Euro-2016 dans de bonnes conditions".
Bernard Cazeneuve n'a déploré qu'un "seul incident majeur", et il se situe sur le terrain du hooliganisme: les violences "inacceptables" en marge du match Angleterre-Russie,un seul incident majeur : à Marseille
le 11 juin à Marseille. Sur ce volet, il a égrené une série de chiffres: 1.550 interpellations, 59 condamnations à des peines de prison, 64 reconduites à la frontière, 32 refus d'accès au territoire durant le mois de de compétition.
Le gouvernement a insisté sur le choix de maintenir les fan zones pour "canaliser" les supporters dans des lieux fermés mais "dans un esprit festif". Ce en dépit des critiques souvent virulentes de membres de l'opposition