Les supporters niçois sont interdits de déplacement à Saint-Etienne (Loire). Un arrêté a été émis par la préfecture de la Loire vendredi 10 mai. Le Gym doit rencontrer St-Etienne samedi 18 mai à 21h. Le club va engager un recours pour faire lever cette interdiction.
C'est l'interdiction de trop. Un arrêté émis par la préfecture de la Loire ce vendredi interdit le déplacement des supporters niçois à Geoffroy-Guichard, où le Gym rencontrera St-Etienne samedi 18 mai. Coup d’envoi prévu à 21h. Mais pour le club, cet arrêté est excessif et "injuste" :
Dans son arrêté, la préfecture de la Loire précise :Après des déplacements à Dijon, Rennes et Paris où leur comportement aura été irréprochable, les supporters niçois ne reprendront plus la route de la saison (...) Le club déplore une décision qui, encore une fois, va à l’encontre du football qu’il prônera et défendra toujours. L’OGC Nice va engager un recours pour lever cette interdiction. Il en sera de même désormais à chaque fois que le club estimera un arrêté juridiquement infondé.
Samedi 18, de 8h à 24h, est interdit à toute personne se prévalant de la qualité de supporter de l’OGC Nice ou se comportant comme tel, d’accéder au stade Geoffroy-Guichard (commune de Saint-Etienne) et à ses abords.
Cette décision fait écho à celle prise en mars par la préfecture des Bouches-du-Rhône, ayant privé les Niçois du derby au Vélodrome. Sur son compte twitter, le club rouge et noir déplore cette interdiction. Pour ce déplacement, le club avait pris les devants en encadrant le voyage : pas plus de 200 personnes et acheminement en bus et mini-bus au Chaudron.
Les supporters niçois interdits de déplacement pour #ASSEOGCN.
— OGC Nice (@ogcnice) 10 mai 2019
L’@ogcnice va engager un recours.https://t.co/o4NQSs0o9W
Le club niçois souligne que des supporters d'autres clubs ont pu être présents lors des matchs au stade Geoffroy Guichard. Plus tôt dans la saison, les Lyonnais et les Montpelliérains, ont été autorisés à se rendre dans ce stade. Une semaine avant la rencontre, l'OGC Nice commence donc un bras de fer judiciaire.