Ce mardi après-midi, quatre à six migrants accompagnés par un travailleur social (en dehors de ses heures de travail) se rendent à la gare de Briançon pour prendre un train en direction de Paris. Mais la Police Aux Frontières les intercepte. Des citoyens se mobilisent rapidement devant les locaux.
Ce mardi, dans l'après-midi, des migrants arrivent d'Italie et s'apprêtent à prendre un train pour Paris. Près de la gare de Briançon, ils sont interpellés par la Police Aux Frontières. Ils sont conduits à Montgenèvre, dans les locaux de la PAF (Police Aux Frontières) pour être auditionnés. Avec eux, un travailleur social est également entendu, puis libéré vers 21 heures.
Pendant ce temps, des citoyens militants du collectif "Tous migrants" se sont regroupés devant les locaux de la PAF. Ils sont une quarantaine et dénoncent l'illégalité des méthodes françaises envers les migrants. D'après eux, le comportement du procureur et de la préfecture se durcit dans cette zone frontalière. Certains militants sont décrits comme "un peu trop nerveux" lorsque le véhicule de la PAF sort, pour raccompagner les migrants en Italie. Le véhicule heurte un militant et le blesse à la cheville. Les pompiers doivent intervenir pour le soigner.
Cette histoire, qui peut être considérée comme anecdotique, est symbolique de la forte solidarité qui grandit à l'égard des migrants à Briançon et alentours.Contactés ce mercredi matin, la PAF et le procureur de Gap ne nous ont pas donné leur version des faits, pour le moment.