Ce que l'on sait des ossements humains retrouvés par des promeneurs dans les Hautes-Alpes

Des promeneurs ont fait cette macabre découverte dimanche 29 décembre, en montagne, sur la commune de la Laragne-Montéglin dans les Hautes-Alpes.

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Un crâne et un os long, ont été découverts dimanche 29 décembre par des randonneurs, sur la commune de Laragne-Montéglin, à une quarantaine de kilomètres de Gap, dans les Hautes-Alpes. Les ossements ont été confiés à l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie (IRCGNN) pour identification et datation de ces restes humains. France 3 Provence-Alpes fait le point sur ce que l'on sait de cette macabre découverte.

Des ossements et un morceau de tissu

Les promeneurs évoluaient dimanche dans une zone isolée de montagne quand ils ont découvert ces ossements sur un sol boueux : un crâne et un os long, dont on ne sait pas pour l'heure s'il s'agit d'un fémur ou un os du bras. Il est à ce stade impossible d'établir depuis combien de temps, ils sont restés là, peut-être plusieurs années. D'après BFM DICI qui a révélé cette découverte, un morceau de tissu, provenant potentiellement d'un vêtement, a été retrouvé près de ces restes humains.

Lundi, un drone et un groupe gendarmerie de montagne ont été mobilisés pour mener des recherches supplémentaires en élargissant la zone de la découverte. Mais l'opération de ratissage n'a rien donné, selon Franceinfo.

Les analyses ADN confiées à l'IRCGN

Accident, avalanche, suicide... toutes les hypothèses sont ouvertes à ce stade. Les gendarmes et les techniciens en identification criminelle (TIC) se sont rendus sur place et une enquête a été ouverte. Elle a été "confiée à la compagnie de gendarmerie de Gap ainsi qu’à la cellule investigation de l’IRCGN (NDLR :  l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie) pour dater les ossements et trouver un éventuel ADN", a indiqué la procureure de la République de Gap Marion Lozac’hmeur à l'AFP.  Le parquet a indiqué au Dauphiné que pour l'heure, il n’était pas possible de savoir s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme ou de connaître l’âge de la personne décédée.

Pas encore de lien avec des disparitions antérieures

De quand datent ces ossements ? C'est la première question à laquelle les experts de l'IRCGN vont devoir répondre pour aiguiller les enquêteurs. Ces dernières années, plusieurs enquêtes pour disparition inquiétante ont été ouvertes suite à des signalements dans les Hautes-Alpes, mais il est trop tôt pour pouvoir faire un lien quelconque avec ces dossiers.  

"Il y a eu des disparitions dans le secteur, mais l'absence de datation empêche de faire un lien à ce jour avec celles-ci", a confirmé la procureure Lozac"hmeur.

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