Début octobre en Australie, la haut-alpine Clémentine Le Bohec a décroché l'or avec ses 3 coéquipières lors des championnats du monde de vol relatif féminin à 4. A l'atterrissage de son dernier saut, son compagnon l'attendait pour la demander en mariage. Un grand moment d'émotion.
La semaine du 6 au 13 octobre dernier restera longtemps dans la mémoire de Clémentine Le Bohec. Un premier titre de championne du monde de vol relatif à 4, jumelé à une demande en mariage inoubliable !
Une demande en mariage inoubliable !
Après son dernier saut de la compétition, la Gapençaise ne s'attendait pas à un atterrissage aussi émotif. Son compagnon belge, Dennis Praet, la demande en mariage. Pour la petite histoire, les deux tourtereaux ont été sacrés champions du monde dans leur catégorie respective. Un couple en or !Pour les néophytes, le vol relatif est une des nombreuses disciplines du parachutisme. La compétition se déroule sur 10 manches où chaque saut est différent. Chaque manche comprend entre 5 et 6 figures tirées au sort sur un panel de 38 figures. Chaque équipe dispose de 35 secondes, à partir du moment où la première personne quitte l’avion, pour réaliser un maximum de figures. L’équipe vainqueur est celle ayant effectuée, sur les 10 manches, le plus de figures réussies.
Il existe deux catégories dans le VR4. Une catégorie féminine et l’autre dite « Open », qui accepte des équipes 100% masculines ou mixtes. Et pour la première fois de l'histoire du Vol Relatif, une équipe féminine a fini sur le podium des championnats du monde toutes catégories confondues !
Un nouveau record du monde pour le VR4 féminin
Un exploit majuscule rendu possible grâce notamment, à cette 5ème manche de rêve où Clémentine Le Bohec et ses partenaires ont battu le record du monde du plus grand nombre de figures exécutées en 35 secondes : 56 points !!! Pour se faire une idée, la précédente marque était de 47 points !Si la performance a l'air facile derrière son écran d'ordinateur, elle est le fruit de longues heures de travail, que ce soit au sol, en soufflerie ou lors de sauts d'entraînements. Jusqu'à la dernière minute, le quatuor français répétait d'ailleurs ses gammes.