Inauguré mercredi matin, le centre de supervision et ses 37 caméras permettent de surveiller la ville de Gap en temps réel. L'objectif, diminuer la délinquance.
En temps réel, les yeux fixés sur 12 écrans, deux opérateurs de la police municipale surveillent la ville. 37 caméras sont disséminées sur la voie publique, dans des secteurs stratégiques, au Centre de Supervision Urbain (CSU), les opérateurs guettent l'infraction. Le centre inauguré mercredi matin est en réalité opérationnel depuis le mois de mai dernier. A l'heure d'un premier bilan, 801 interventions ont été effectuées grâce aux caméras de vidéo-protection. Une voiture garée sur un trottoir, un chien errant, un vol à l'arraché et aussitôt l'alerte est donnée et une patrouille de la municipale ou de la police nationale interviennent sur place. Dans certains cas, l'alerte est donnée en priorité aux sapeurs-pompiers si nécessaire.
Le centre de supervision est opérationnel de 7H à 20H30 et les vidéos sont enregistrées durant 15 jours. Bientôt les caméras permettront de verbaliser à distance, en particulier les infractions routières et de stationnement. Les images peuvent également servir à la justice en cas d'infractions pénales.
Pour Philippe Court, préfet des Hautes-Alpes, présent à l'inauguration, les chiffres de la délinquance à Gap sont bons, les atteintes aux biens et aux personnes sont en diminution. Roger Didier, maire de Gap, a promis la mise en place de 70 caméras d'ici à la fin de son mandat.