Selon une enquête révélée par le Journal du Dimanche, Monseigneur Jean-Michel di Falco aurait laissé un trou de plusieurs millions d'euros en quittant ses fonctions à Gap en 2017. D'après son successeur, le diocèse est aujourd'hui en faillite.
D'après le JDD, dans un article paru ce dimanche, Monseigneur Jean-Michel di Falco aurait laissé une note salée à son successeur en quittant le diocèse de Gap en 2017.
Un trou de plusieurs millions d'euros que dénonce Monseigneur Xavier Malle. L'évêque aurait fait réaliser deux audits sur la situation financière du diocèse qu’il juge aujourd’hui "en faillite".
En cause, un train de vie peu ordinaire. "Mgr di Falco menait grand train, faisant réaliser des travaux somptuaires dans sa demeure et s’entourant d’une intendance digne d’un ministre", écrit l'hebdomadaire.
Un projet de "Lourdes bis"
Mais surtout un projet pharaonique de "Lourdes bis" en bâtissant une basilique à Saint-Etienne-le-Laus dans les Hautes-Alpes, célébrant les apparitions de la Vierge à une jeune bergère du cru, Benoîte Rencurel, en 1664. Projet qui n'a finalement jamais vu le jour.
De son côté Jean-Michel di Falco, se défend de toute malversation et se dit "blessé" par les attaques du nouvel évêque. "Peut-être que j’aurais dû renoncer [au projet de Notre-Dame du Laus]... J’ai cru qu’on allait y arriver", a-t-il confié au JDD.