En début de semaine, la préfecture des Hautes-Alpes affirmait que le groupe Génération Identitaire n'était plus là. Ce que dément un des responsables du groupe. Qui dit vrai ?
Dans un communiqué envoyé à la presse en début de semaine, la préfecture des Hautes-Alpes affirmait avoir mis fin aux "patrouilles néfastes" des membres du groupe Génération Identitaire. Ce groupuscule a décidé il y a quelques jours de se substituer aux forces de l'ordre en montant des opérations de contrôles à la frontière afin de bloquer le passage de migrants en provenance de l'Italie.
Une vidéo postée sur les réseaux sociaux les montrait même raccompagnant des migrants vers l'Italie.
"Les forces de l'ordre leur ont ordonné de stopper immédiatement leurs agissements néfastes qui ne servent à rien et ne font qu'exacerber les tensions autour de la question migratoire" expliquait le communiqué de la préfecture, assurant que le groupe avait depuis quitté les lieux.
Pourtant, joint par l'Agence France Presse, le porte-parole de Génération Identitaire a démenti la fin des patrouilles.
"Nos équipes sont toujours sur place, leur mission continue et nous n'avons pas reçu de demande de partir", aurait déclaré Romain Espino à l"AFP, en parlant de la présence d'une "vingtaine de militants", en majorité des Français.
Vendredi, le parquet de Gap avait ouvert une enquête sur les agissements de Génération Identitaire, enquête classée sans suite dans la journée faute d'infraction ou de plainte.