Samedi, 100 à 150 pro-migrants ont manifesté dans la forêt à la frontière franco-italienne à hauteur de Montgenèvre, provoquant des violences condamnées ce dimanche par la préfecture des Hautes-Alpes.
C'est dans un climat de tension qu'une centaine de manifestants pro-migrants s'est rassemblée samedi au col de Montgenèvre à la frontière franco-italienne.
Un important dispositif policier à la fois du côté français mais aussi italien a été déployé.
Malgré tout, des actions violentes ont été constatées. "Visage masqué pour la plupart d’entre eux, les manifestants ont attaqué les forces de gendarmerie avec des jets de pierre tendus avec des frondes, lancé des fioles d’acide, utilisé des explosifs agricoles et artisanaux. Aucune personne n’a toutefois été blessée", indique la préfecture des Hautes-Alpes.
"Ces individus ont en revanche dégradé le golf de Montgenèvre et un canon à neige", ajoute-t-elle.
Ce dimanche, dans un communiqué, la préfète Cécile Bigot-Dekeyzer condamne fermement ces actions violentes qualifiées d'inacceptables.
Opération Passamontagna
Ces militants pro-migrants de nationalités différentes (italiens, espagnols, allemands, français), participent à l'opération Passamontagna qui se déroule depuis le 19 septembre.
Ils se sont déjà livrés "à des actions violentes contre les forces de l'ordre italiennes et à une tentative d'action au col de l'Echelle le 21 septembre dernier", indique la préfecture des Hautes-Alpes.
Les manifestants ont annoncé occuper le terrain jusqu'à dimanche. Ils ont d'ailleurs déjà installé leur campement à Clavières en Italie, village frontalier de Montgenèvre.