Psychologues, traducteurs, Croix-Rouge: une cellule de soutien psychologique a été mise en place auprès des familles des victimes, après l'avalanche qui a fait sept morts et une blessée près du sommet du Dôme de neige des Écrins, a annoncé ce mercredi la préfecture des Hautes-Alpes.
Sept alpinistes étrangers - quatre hommes allemands et trois hommes tchèques, nés entre 1964 et 1976 - ont été emportés dans cette avalanche survenue mardi à la mi-journée, la plus meurtrière de l'année.
"Nous sommes en lien avec les consulats allemands et tchèques qui sont eux-mêmes en lien avec les familles", a expliqué à l'AFP le sous-préfet de Briançon, Isabelle Sendrané, chargée de la coordination sur place.
"Nous nous sommes organisés avec la gendarmerie, les sapeurs-pompiers, la Croix-Rouge et l'hôpital de la ville pour préparer l'accueil des familles avec notamment des traducteurs et des psychologues", a-t-elle dit, précisant que les familles et proches des victimes "devraient arriver cet après-midi (mercredi) ou dans les prochains jours".
Les corps des victimes ont été évacués, mardi soir, de l'héliport du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Briançon vers une chambre funéraire à proximité de l'hôpital.
Enquête de flagrance ouverte
Une enquête de flagrance pour homicide involontaire a été ouverte par le parquet de Gap et confiée au PGHM de Briançon, pour éclaircir les circonstances du drame.
La seule survivante, une jeune Allemande de 36 ans blessée au fémur, a été opérée mardi après-midi et ses jours ne sont pas en danger. Elle sera entendue par les enquêteurs dans les prochaines heures, accompagnée d'un psychologue, a déclaré le procureur de la République à Gap, Raphaël Balland.
- avec AFP-