L'ancien maire de Nice était poursuivi pour détournement de fonds publics, aux côtés de son ancien garde du corps.
L'ancien maire de Nice (1995-2008), Jacques Peyrat, a été relaxé mercredi par le tribunal correctionnel de Nice dans une affaire d'emplois fictifs qui lui était imputée par la mairie actuelle. L'actuel maire de Nice, Christian Estrosi ne fera pas appel.
A l'audience du 26 juin, le parquet avait requis contre l'ancien édile (1995-2008) six mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende.
Une éventuelle condamnation aurait été gênante pour le notable niçois qui ambitionne
de reprendre en 2014, avec le soutien du FN, la cinquième ville de France à l'UMP Christian Estrosi.
Candidat malheureux aux législatives, Jacques Peyrat, 80 ans, était poursuivi pour détournement de fonds publics, aux côtés de son ancien garde du corps et ami depuis 40 ans, Patrick Villardry, et de l'épouse de ce dernier, Jacqueline.
Les trois prévenus ont été cités en justice par le parquet à la suite d'une dénonciation émanant de la mairie actuelle.
Il était reproché à M. Peyrat, d'une part, l'embauche de Jacqueline Villardry à la mairie, alors qu'elle n'aurait exercé aucune activité réelle, d'autre part d'avoir facilité le détachement injustifié, entre 2005 et 2008, d'un agent municipal au sein d'une association canine présidée par Patrick Villardry.
Reportage M.Morin / J.Soffer / R.Marchand
La mairie de Nice ne fera pas appel
La mairie de Nice a annoncé dans un communiqué de presse qu'elle ne fera pas appel de la relaxe.
"N’ayant pas porté plainte, la Ville de Nice prend acte du délibéré et des motivations du jugement, et ne fera donc pas appel de cette décision." (...) "En indiquant au Procureur de la République plusieurs faits signalés par ses services et susceptibles de constituer des emplois fictifs, la municipalité n’a fait que son devoir en se conformant à l’article 40 du code de procédure pénale."