Le parrain présumé a été libéré après le rejet d'un appel par la cour de Cassation.
La cour de Cassation a rejeté jeudi un appel du parquet général d'Aix-en-Provence qui bloquait la libération de Gerald Campanella, entraînant sa libération immédiate.
Les décisions de justice : en novembre 2011, la chambre correctionnelle d'Aix-en-Provence avait rendu un arrêt déclarant prescrite, depuis février 2010, la condamnation à cinq ans de prison pour escroquerie de Gerald Campanella. Le parquet général d'Aix-en-Provence avait fait appel en novembre de cette décision, bloquant la libération de M. Campanella dans l'attente de la décision de la cour de Cassation.Ses avocats avaient alors déposé un pourvoi pour demander sa libération immédiate en se fondant sur la décision de la chambre correctionnelle, une demande qui a également été rejetée par la cour de Cassation, selon la même source. La plus haute juridiction pénale a confirmé à l'AFP le rejet de ces deux pourvois, sans plus de précision.
La réaction de Me Campana : "notre pourvoi a été rejeté mais c'est tout à fait normal, l'important c'est que le pourvoi du parquet général qui bloquait la libération de Gerald Campanella ait été rejeté par la chambre criminelle de la cour de Cassation", s'est félicité l'un de ses avocats Me Jean-Jacques Campana.
Campanella et Barresi : fin mars, Michel Campanella, frère de Gerald, s'était par ailleurs constitué prisonnier à la gendarmerie de Borgo en Corse pour purger une peine de 9 mois de prison. Le 30 mars, la cour d'assises du Haut-Rhin a, en outre, acquitté Bernard Barresi, figure présumée du banditisme marseillais, pour sa participation à l'attaque d'un fourgon blindé près de Mulhouse en 1990, après 20 ans de cavale et deux ans de
détention provisoire. Ces trois hommes avaient été arrêtés en juin 2010 à la faveur d'un coup de filet dans le milieu corso-marseillais, sur fond d'enquête liée à des machines à sous.