La députée des Bouches-du-Rhône,Valérie Boyer défend son candidat dans la polémique Jeanne d'Arc.
La députée des Bouches-du-Rhône, après sa loi criminalisant la négation du génocide arménien, n'en finit pas de se passionner pour l'histoire nationale. En pleine polémique sur la symbolique de Jeanne d'Arc à l'occasion de la célébration du 600ème anniversaire de la Pucelle d'Orléans
par le Président de la République, Valérie Boyer sort son casque, son armure et son baudrier pour défendre son preux candidat potentiel.
"Le Président de la République est pleinement dans son devoir. La mémoire des personnalités françaises qui ont façonné l'histoire de notre nation ne sont l'apanage ni d'un parti, d'un homme ou d'une femme politique." explique la députée, avant de tendre son arc vers sa droite : " Marine Le Pen ne sait plus quoi imaginer pour faire parler d'elle et éviter d'évoquer le programme dramatique que son parti propose pour notre pays. La mémoire de Jeanne d'Arc n'appartient pas au FN et Marine Le Pen n'est en rien son incarnation !".
Valérie Boyer conclut, lyrique et un brin aveuglée par la passion : "Par ce déplacement historique, le Président de la République participe à la réhabilitation de Jeanne d'Arc dans le patrimoine historique de tous les français".
Les déclarations de Marine le Pen
La présidente du Front national Marine Le Pen a affirmé
jeudi au JT de France 2 que Nicolas Sarkozy aura du mal à la rattraper sur le symbole de Jeanne d'Arc, affirmant avoir des "convictions plus fortes", un "coeur plus pur" et "des jambes plus longues" que le chef de l'Etat.
"Jeanne d'Arc appartient à tous les Français, ça c'est une première chose mais je vois bien que Nicolas Sarkozy court après moi", a déclaré la candidate du FN à la présidentielle.
"Il faut qu'il sache que j'ai des convictions plus fortes, que j'ai un coeur plus pur et que j'ai des jambes plus longues et par conséquent il va avoir beaucoup de mal, je crois, à me rattraper", a-t-elle ajouté.
"Je crois à l'honnêteté en politique. Je crois à la sincérité des convictions.
Nicolas Sarkozy, chaque jour, démontre aux Français qu'il est dans une vision purement électoraliste, d'intérêt personnel et qu'il a complètement oublié l'intérêt supérieur du peuple français", a-t-elle conclu.
Le discours de Domrémy-Vaucouleurs de Sarkozy