L'AS Monaco en tête de la ligue 2

Pour le premier match de la saison, le club monégasque a battu hier Tours 4 buts à 0

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Grand favori de la compétition et de la course à la montée en Ligue 1, Monaco

n'a pas déçu lundi soir, en match en retard de la première journée de Ligue 2,

en pulvérisant Tours en une mi-temps (4-0) et en prenant déjà la tête du championnat.

Le début de rencontre était cependant compliqué pour des Monégasques, qui, malgré

une demi-heure maîtrisée, ne parvenaient pas à cadrer une frappe. Il fallut un

magistral coup franc enroulé du jeune espoir belge issu du centre de formation,

Ferreira-Carrasco, que Claudio Ranieri avait décidé d'aligner en lieu et place

de la recrue suédoise Bajrami, pour que les joueurs de la Principauté se décrispent

(1-0, 30).

Avec un but sur leur première frappe cadrée, les Monégasques démarraient leur

saison avec 100% de réussite et prenaient un avantage capital pour le gain de la

rencontre. Dans la foulée, les Tourangeaux tentaient de réagir, mais Subasic se

jetait bien sur une belle volée de Blayac (32).

Dès lors, la partie était lancée. Et Monaco allait faire la différence en deux minutes. Sur un nouveau coup franc travaillé de Ferreira-Carrasco, le défenseur central italien Raggi, esseulé dans la surface, fusillait Leroy (2-0,37). Tours ne s'en remit pas.

Sur l'engagement, Germain récupérait dans les pieds de Schwechlen et servait Touré,

qui d'un tir pointu surprenait le portier Tourangeau (3-0, 38). La cause était

entendue. D'autant plus que, sur un centre de Dirar, Germain, une nouvelle fois

étrangement seul dans la surface, marquait d'une tête piquée (4-0, 44).

Si Peter Zeidler décidait de remanier son équipe à la pause avec l'entrée de Chavalerin

et Biancardini, l'exclusion de Blayac à la suite d'un deuxième avertissement (49),

scellait définitivement les très maigres espoirs des visiteurs.

A onze contre dix, Ranieri faisait tourner son effectif. Monaco gérait et s'économisait en prévision des prochaines joutes loin de ses bases, à Laval, puis à Nîmes en Coupe de la Ligue. Car Ranieri le sait : désormais, le club de la Principauté ne peut se permettre

d'être qu'un feu d'artifice d'été. Son équipe devra tenir ce rang partout en France

durant toute une saison.

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