Le crash d'un hélicoptère dans les Gorges du Verdon (04) vers 13h48, a fait 6 morts. Il appartenait à Eurocopter.
Crash Verdon: itw Colonel F. Mené Chef Etat major
Interview du Colonel Francis Mené Chef Etat major Défense sécurité Sud suite au crash d'un hélicoptère d'Eucopter qui a fait 6 morts.
Six personnes sont mortes dans le crash d'un hélicoptère du groupe Eurocopter, en cours de livraison à un client encore non précisé, ce mercredi dans les gorges du Verdon (04). Une des hypothèses envisagées à ce stade pour expliquer le crash est que l'hélicoptère aurait "accroché un câble EDF".
Selon un porte-parole du groupe Eurocopter, il s'agit d'un Super Puma AS 532 AL, tout juste sorti des chaînes d'assemblage et qui devait être remis à son client prochainement. Il y avait, selon lui, six personnes à bord. Des hommes, ingénieurs ou pilotes.
Selon des sources proches du dossier, cet hélicoptère était destiné à l'armée albanaise.
L'accident s'est produit vers 13H40 sur la commune de La Palud-sur-Verdon, l'appareil s'étant écrasé au lieu-dit "La Maline". Dans un premier temps, la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence avait indiqué que l'hélicoptère était un Puma de l'armée de terre française, une information démentie depuis par le ministère de la Défense.
Une des hypothèses envisagées à ce stade pour expliquer le crash est que l'hélicoptère aurait "accroché un câble EDF" dans les gorges, selon une source proche de l'enquête.
Des agents du Bureau Enquête et Accident Défense (BEAD) ainsi que des membres d'Eurocopter se sont rendus sur place pour tenter de déterminer les circonstances et les causes de l'accident, selon le porte-parole du groupe industriel.
Des moyens importants de secours aérien avaient précédemment été diligentés sur place: l'hélicoptère médicalisé de la gendarmerie de Digne-les-Bains, trois hélicoptères bombardiers d'eau et une gazelle de la base du Luc-en-Provence (83).
Des moyens terrestres des services d'incendie et de secours sont également engagés, selon la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence. Le peloton des gendarmes de haute montagne de Jausiers (Alpes-de-Haute-Provence) et des techniciens en investigation criminelle de Digne-les-Bains participaient aussi aux recherches.