Il est le dernier membre du noyau dur d'Action directe à bénéficier d'une liberté conditionnelle.
La liberté conditionnelle avait été accordée ces dernières années aux membres du noyau dur du groupe de lutte armée Action directe : Joëlle Aubron, Nathalie Ménigon, Max Frérot, et Régis Schleicheren et George Cipriani.
Arrêtés le 21 février 1987
Jean-Marc Rouillan, Joëlle Aubron, Nathalie Ménigon et George Cipriani, les 4 membres du noyau dur ou "branche internationale" de l'organisation ont été arrêtés le 21 février 1987 dans le Loiret. Ils ont été condamnés à deux reprises, en 1989 et 1994, à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 18 ans, maximum légal à l'époque, notamment pour les assassinats de Georges Besse et de René Audran.
Jean-Marc Rouillan
Il a bénéficié d'une semi-liberté en novembre 2007. Passant les nuits en prison, il travaillait la journée chez un éditeur marseillais. Mais il a été réincarcéré en octobre 2008 pour avoir déclaré dans la presse qu'il ne "crachait" pas sur tout ce qu'il avait fait. Il était sorti de la prison des Baumettes à Marseille le 19 mai 2011 à la faveur d'un régime de semi-liberté. Le tribunal d'application des peines de Paris lui a accordé une liberté conditionnelle le 13 avril 2012 mais le parquet avait fait appel, impliquant que Jean-Marc Rouillan retourne en détention. L'appel ayant été rejeté mardi, il est placé en liberté conditionnelle ce vendredi.
Georges Cipriani
Il a obtenu la liberté conditionnelle en mai 2011. Il a bénéficié d'une semi-liberté le 1er avril 2010.
Joëlle Aubron
Elle a été libérée en juin 2004 pour raison médicale suite à l'opération d'une tumeur au cerveau, Aubron était la seule des quatre membres historiques mise en liberté après une suspension de peine. Elle est décédée en mars 2006, à 46 ans, d'un cancer aux poumons détecté un an après sa libération.
Nathalie Ménigon
Elle a obtenu un régime de semi-liberté durant l'été 2007, souffrant des séquelles d'une hémiplégie après deux accidents vasculaires cérébraux en détention. Un an plus tard, début août 2008, la liberté conditionnelle lui a été accordée. Elle est l'ancienne compagne de Rouillan.
Max Frérot
Considéré comme l'artificier de l'organisation et membre de sa branche lyonnaise, il est en liberté conditionnelle depuis juillet 2010, un an après un régime de semi-liberté accordé en juin 2009.
Régis Schleicher
Spécialisé dans les hold-ups pour financer l'organisation, s'est vu accorder un régime de semi-liberté en juillet 2009, et la liberté conditionnelle un an plus tard.