La cour d'appel d'Aix-en-Provence a rejeté la demande de remise en liberté de Jean-Claude Mas
suivez l'info régionale sur nos page
La chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence a rejeté mercredi 21 mars une demande de remise en liberté de Jean-Claude Mas. Le fondateur de la société de prothèses mammaires PIP, est incarcéré depuis le 6 mars faute d'avoir versé sa caution.
Le parquet avait demandé le maintien en détention de Jean-Claude Mas, au coeur d'un vaste scandale sanitaire.
La chambre de l'instruction a examiné cette demande au cours d'une audience tenue dans l'après-midi.
Les 100.000 euros de caution, "je ne les avais pas, mais je me suis dit 'je vais
essayer' ", a expliqué Jean-Claude Mas, vêtu intégralement de noir. "On ne pourrait pas étaler, pour que je puisse au moins vendre mon appartement ? Ce viager, il est à moi. Je vous ai donné 5.000, je vous donne 20.000, laissez-moi du temps !".
"Ce n'est pas le sujet", lui a répondu le président Blaes, rappelant que la chambre devait statuer sur une incarcération pour non-paiement de caution, et non sur l'étalement des versements et le réaménagement du contrôle judiciaire.
Face aux risques de ruptures et d'irritations, le gouvernement a recommandé fin décembre aux 30.000 porteuses de PIP en France de se les faire retirer, suivi par plusieurs gouvernements étrangers. Environ 20% d'entre elles l'ont déjà fait, selon les autorités sanitaires françaises.