La cour d'appel d'Aix tranchera jeudi la demande de remise en liberté du fondateur de la société PIP.
Au coeur du scandale sur les prothèses mammaires PIP, contenant un gel non homologué, la justice soupçonne Jean-Claude Mas d'avoir organisé la banqueroute frauduleuse de sa société, dont il serait toujours resté le dirigeant via des montages financiers
Il ne déclarait plus de revenus en France depuis 2007 alors qu'il aurait touché, en tant que président du conseil de surveillance de PIP, des sommes comprises entre 200.000 et 250.000 euros mensuels jusqu'en 2009.