L'international anglais du RCT a été contrôlé positif à un produit interdit en finale du championnat.
Le joueur international anglais Steffon Armitage a été contrôlé positif à un produit interdit le soir de la finale du championnat Toulouse-Toulon. Le club va demander à ce que le joueur soit entendu au plus vite par la fédération afin qu'il puisse jouer le premier match de la saison.
Convoqué le 21 août
L'Anglais de 26 ans (5 sélections) aurait pris du Doliprane codéiné afin de soulager une douleur au dos. Ce médicament figure sur la liste des produits interdits par l'Agence mondiale antidopage (AMA) mais qui peut être consommé en présentant une autorisation d'usage à des fins thérapeutiques (AUT), ce que n'aurait pas pu fournir le joueur.
Steffon Armitage est suspendu à titre conservatoire avant de comparaître le 21 août devant la commission de première instance de lutte contre le dopage de la fédération française de rugby (FFR).
Armitage reste confiant
Au siège du club, face à la presse ce jeudi, le troisième ligne international anglais s'est dit dégoûté" par l'ampleur qu'a prise l'affaire, mais il garde confiance dans une issue heureuse :
"C'est un peu stressant, surtout pour ma famille en Angleterre. Mais je vais garder
la tête haute parce que je n'ai rien fait de mal".
"Je sais que tout va bientôt se régler, que je vais pouvoir oublier et revenir
plus fort".
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Mourad Boudjellal serein sur le joueur
"Steffon Armitage a pris du Dafalgan codéiné pour le mal de dos et ce produit n'est absolument pas interdit, il suffit d'aller voir dans la liste des produits autorisés, il est autorisé et ne nécessite pas de prescription mais il produit, par contre, de la morphine", a expliqué le président du RCT Mourad Boudjellal.
Le RCT ajoute dans un communiqué que le contrôle antidopage d'Armitage, effectué
le 9 juin au Stade de France, faisait état d'un "résultat anormal" mais que le joueur a seulement pris deux comprimés de ce médicament autorisé par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).
"C'est notre médecin, le docteur Jean-Baptiste Grisoli, qui est aussi le médecin de l'équipe de France, qui le lui a donné, il sait ce qu'il fait", a ajouté leprésident du RCT, affirmant être "totalement serein sur le joueur".
"Ce sont des traces de morphine que l'on a trouvées dans ses analyses", une substance
qui est, elle, interdite par l'Agence mondiale antidopage (AMA), a précisé le président.
Selon le club, "10% de ce médicament (le Dafalgan codéiné) dûment autorisé se transforme de manière naturelle en morphine".