Quatre hommes et quatre femmes, âgés de 20 à 58 ans, insérés socialement, sont jugés pour insultes racistes et antisémites. Le 19 décembre ils avaient commentés l'élection d'April Benayoum, Miss Provence, élue première dauphine.
Elles sont originaires des Bouches-du-Rhône, de la Seine-Saint-Denis, du Val-d’Oise, de la Sarthe, de l’Ain, du Bas-Rhin et du Rhône.
Ces huit personnes sont soupçonnées d'avoir écrit sur les réseaux sociaux, des messages antisémites visant April Benayoum, élue Miss Provence 2020, lors de l'élection de Miss France 2021.
Des messages qui survenaient après que la jeune femme ait déclaré dans son portrait que son père avait des origines israélo-italiennes.
Ces tweets haineux avaient ensuite été retirés. Mais le mal était fait. "Rendez-vous devant la justice pour les twittos qui hier soir ont transformé Twitter en cloaque antisémite contre Miss Provence", promettait la Licra.
La Ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa avait adresser un signalement au Procureur de la République en vertu de l'article 40 de la procédure pénale, qui impose à toute autorité publique de signaler une infraction dont elle a connaissance.
C'est la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) qui avait été chargée de l'enquête.
Le 17 mai, neuf personnes, identifiées auteurs des tweets haineux avaient été interpellées. 8 comparaissent ce mercredi 22 septembre à Paris.
Les incitations à la haine et à la discrimination, même sous couvert de réseau "social", sont punies par la loi. Les accusés risquent jusqu’à un an de prison et 45.000 euros d’amende.