Ce mardi 10 décembre marque une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites. A Draguignan, Entre 600 et 800 manifestants sont descendus dans la rue. A Nice ils y avait plus de 2.300 personnes dans la rue.
A Draguignan la mobilisation contre la réforme des retraites continue. Ce mardi 10 décembre, entre 600 et 800 personnes sont défilé dans les rues de la ville pour dire non au projet que prépare le gouvernement.
A Nice, la manifestation va partir à 14 heures de la gare Thiers pour rejoindre la place Garibaldi. En attendant le départ, les manifestants se restaurent en profitant d'un barbecue. Certains gilets jaunes ont également fait le déplacement.
Plusieurs centaines de camarades au rassemblement devant la gare #nice06 avant la manif de 14h Garibaldi #bbq #greve10decembre #cgt pic.twitter.com/DNO0Mjl1RE
— cgtcampus06 (@cgtcampus06) December 10, 2019
Le cortège est parti de la gare de Nice-Ville peu après 14 heures. Entre 2.300 manifestants (chifres de la préfecture) et 10.000 personnes, d'après la CGT, ont défilé jusqu'à la place Garibaldi ; parmis eux, 200 internes en médecine venus dénoncer la dégradation des soins.
A Nice, nous avons rencontré une enseignante en collège. Agée de 50 ans elle s'inquiète pour sa retraite. D'après elle, la réforme pourrait faire baisser ses revenus de 1.000 euros par mois.
L'enjeu pour les opposants : amener le gouvernement à renoncer à mettre en place un "système universel" par points censé remplacer les 42 régimes existants et être "plus juste". Les syndicats redoutent une "précarisation" des pensionnés.
Pour Frédéric Sève de la CFDT, seul syndicat favorable à un régime universel, "l'essentiel va se jouer mercredi 11 décembre" avec les annonces d'Edouard Philippe, auxquelles "tout le monde est suspendu".
Une dernière réunion "de calage" est prévue dans la soirée du mardi 10 décembre à l'Elysée avec des ministres et cadres de la majorité. "Il va falloir faire plus que certains compromis, il va falloir faire certaines concessions", a estimé la députée LREM Olivia Grégoire.