L'ancien président de l'université de Toulon, Laroussi Oueslati, a été condamné à 2 ans de prison dont un an avec sursis et 10000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Marseille. 

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Maître de conférences, ingénieur en électro-automatique, Laroussi Oueslati répondait devant le tribunal correctionnel de Marseille de faits de  corruption, faux et détournement de fonds publics. L''accusation la plus lourde qui pesait sur cet ancien haut fonctionnaire était d'avoir permis l'inscription en masse d'étudiants chinois en échange de bakchichs ou de relations intimes avec deux jeunes femmes, intermédiaires de cette "filière chinoise".

"L'anarchie"

La commission centralisée de validation des études supérieures, créée par M. Oueslati en 2007 juste après son élection à la présidence, aurait fonctionné à plein régime puisque sur 438 dossiers, elle a admis 395 étudiants dont les trois quarts chinois pour la rentrée 2008/2009.
La présidente du tribunal Christine Mée avait décrit "l'anarchie" caractérisant cette procédure d'admission : absence de réunion, de procès-verbaux, défaut d'examen des demandes, doute même sur l'existence d'un dossier. Laroussi Oueslati avait évoqué les "us et coutumes" de l'université, reconnaissant ses "erreurs" mais disant avoir agi "en toute bonne foi".

Packs d'inscriptions revendus

En parallèle à ce système d'admission que l'accusation a estimé "confisqué" par le président, l'enquête a établi que des étudiants chinois avaient acheté leur inscription via des sites ou des associations intermédiaires. Un des prévenus - jugé par défaut - avait évoqué "des packs d'inscriptions qu'il revendait à des intermédiaires qui eux-mêmes les monnayaient auprès d'étudiants chinois". M. Oueslati s'est défendu d'avoir eu connaissance de ce trafic.

3 ans de prison dont 18 ferme et 20 000 euros d'amende ont été requis

Le reportage de France 3 Provence Alpes



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