"L'anarchie"
La commission centralisée de validation des études supérieures, créée par M. Oueslati en 2007 juste après son élection à la présidence, aurait fonctionné à plein régime puisque sur 438 dossiers, elle a admis 395 étudiants dont les trois quarts chinois pour la rentrée 2008/2009.La présidente du tribunal Christine Mée avait décrit "l'anarchie" caractérisant cette procédure d'admission : absence de réunion, de procès-verbaux, défaut d'examen des demandes, doute même sur l'existence d'un dossier. Laroussi Oueslati avait évoqué les "us et coutumes" de l'université, reconnaissant ses "erreurs" mais disant avoir agi "en toute bonne foi".
L'ancien #President de @université #Toulon condamné à 2 ans de prison dont 1 avec sursis pic.twitter.com/wCVxH6qKOX
— jfgiorgetti (@JFGiorgetti) 24 Février 2016
Packs d'inscriptions revendus
En parallèle à ce système d'admission que l'accusation a estimé "confisqué" par le président, l'enquête a établi que des étudiants chinois avaient acheté leur inscription via des sites ou des associations intermédiaires. Un des prévenus - jugé par défaut - avait évoqué "des packs d'inscriptions qu'il revendait à des intermédiaires qui eux-mêmes les monnayaient auprès d'étudiants chinois". M. Oueslati s'est défendu d'avoir eu connaissance de ce trafic.3 ans de prison dont 18 ferme et 20 000 euros d'amende ont été requis
Le reportage de France 3 Provence Alpes
durée de la vidéo: 00 min 56
Condamnation de l'ex président de l'Université de Toulon