Il est prisé en bijouterie, mais le corail rouge de Méditerranée intéresse aussi la médecine : il présente des caractéristiques proches de notre corps humain. A Monaco le Centre Scientifique étudie tous les coraux de la planète, y compris ceux de la Grande Bleue.
Pour la joaillerie, c'est l'or rouge. Le corail rouge de Méditerranée est récolté depuis l'Antiquité. Abondant à 30 mètres de profondeur, il devient rare. Les corailleurs procèdent un véritable pillage des fonds marins, mais il y a aussi la pollution et le réchauffement climatique qui n'arrangent rien.
Le corail ressemble à un végétal, mais c'est un animal marin, qui sécrète un squelette calcaire intéresse le Centre Scientifique de Monaco. Créé en 1960, il fait des recherches ur la biologie marine.
Pour faire simple, le corail rouge construit son squelette de la même manière que l'être humain fabrique son cartilage. Il possède par ailleurs une protéine bénéfique pour la peau. Une start-up a été créée en Principauté pour reconstituer cette protéine.
Une bonne nouvelle : le corail rouge résiste à la température des fonds marins qui est constante, 12 degrés.
Une bonne nouvelle, au regard des enjeux que représente cet animal étonnant.