La droite détenait huit sièges de députés en Provence-Alpes, six dans les Bouches-du-Rhône et deux dans le Vaucluse. Deux des sortants Les Républicains restent sur le carreau. Les autres sauvent les meubles après une soirée de longue attente.
Une semaine après la déconfiture d'Yves Moraine, à Marseille, Dominique Tian pensait sans doute sauver son siège dans son fief de Mazargues, dans la 2e circonscription.
Deux sièges perdus dans les Bouches-du-Rhône
Le combat s'annonçait serré mais gagnable. Mais la droite ne sort pas intacte de ce scrutin dans les Bouches-du-Rhône. Elle perd deux sièges, dont celui du premier adjoint à la mairie de Marseille. La défaite de Dominique Tian avec 45,23 % des voix est claire et nette.
Dans les autres circonscriptions à Marseille et autour, les ténors de la droite tirent leur épingle du jeu. Les premiers rassurés sur leur sort sont Bernard Deflesselles 50 % à Aubagne (9e circonscription) comme Bernard Reynes 56,5 % à Chateaurenard (15e circonscription) qui résistent mieux que prévu face à des novices en politique.
Les figures locales sauvées
De quoi redonner du baume au coeur à ceux qui attendent encore, jusque tard dans la soirée les résultats définitifs. Les sortants LR se gardent de crier victoire trop vite, comme Valérie Boyer, menacée par un candidat arménien LREM, qui au final reste bien accrochée à son siège dans la 1ère circonscription avec 55 % des voix.
Dans le Vaucluse, la droite ne gagne pas de nouveaux sièges mais elle n'en perd pas et c'est déjà bien. Elle conserve ses deux députés sortant, Jean-Claude Bouchet à Cavaillon et Louis Aubert dans la 5e, tous deux réélus face à des candidats en Marche.