François Hollande a reconnu, dimanche 25 septembre, « les responsabilités des gouvernements français dans l’abandon des harkis".
Depuis 2003, le 25 septembre est la journée nationale d'hommage aux harkis. Les historiens estiment à près de 75 000 personnes, le nombre de harkis abandonnés en Algérie. Environ 60 000 d'entre eux ont été admis en France. Avec leurs descendants, ils constitueraient actuellement une communauté estimée à 500 000 personnes,; Après les accords d'Evian en 1962, ces Français se sont sentis "abandonnés" en Algérie, et ont été les victimes des sanglantes représailles des nationalistes algériens.
Aujourd'hui, les cérémonies revêtent un caractère historique puisque le Président de la République a officiellement reconnu "la responsabilité des gouvernements français dans l'abandon des Harkis".
« ces combattants qui furent privés de la protection de la France au lendemain de la guerre d’Algérie et dont l’abandon ne fut jamais pleinement reconnu par la République ».
Comment réagit la communauté harki azuréenne ? Quelques éléments de réponse avec le reportage de Nathalie layani et Pierre Olivier Casbianca.
A l'occasion de cette journée nationale d'hommage aux harkis, de nombreuses manifestations ont eu lieu dans toute la région :
À Mouans-Sartoux, cérémonie en l'honneur des #Harkis et autres membres des formations supplétives en cette journée nationale d'hommage pic.twitter.com/19F3YhwdmH
— Christophe Chalier (@ChrisChalier) 25 septembre 2016
Hommage à nos compatriotes #Harkis, qui ont payé cher leur amour de la France. Nous leur devons reconnaissance et dignité.
— Eric Ciotti (@ECiotti) 25 septembre 2016
"A la fin de la guerre, rapatriés en France aux côtés des pieds noirs, vous vous retrouvez déracinés, parqués." #Harkis pic.twitter.com/Hs6UMQphQa
— David Rachline (@david_rachline) 25 septembre 2016
Cérémonie à #Manosque en hommage aux #Harkis. pic.twitter.com/V1ke7nFqBI
— Christophe Castaner (@CCastaner) 25 septembre 2016