"Parmi les facteurs d'explications, quand on essaye de qualifier l'évolution de cette situation, on a bien sûr l'évolution du nombre de tests", a détaillé Sébastien Debeaumont, directeur général adjoint de l'Agence régionale de santé (ARS), lors d'une conférence de presse à Marseille ce vendredi 7 août. Dans le cadre d'une campagne massive de tests au niveau national, l'ARS indique que la région est passée de 12 000 tests par semaine à la fin du mois de juin à 24 000 fin juillet.
Le tourisme parmi les causes
Il explique également qu'il y a une incidence très marquée chez les 20-40 ans mais "ce n'est pas une spécificité locale, c'est une tendance de fond". Sébastien Debeaumont, a rappelé l'existence de 16 foyers épidémiques dans la région, dont huit à Marseille, majoritairement liés à l'organisation d'évènements festifs privés ou publics. "Ce n'est pas une surprise parce que la période est propice aux retrouvailles après une période de confinement qui a été longue et dure, explique-t-il. C'est aussi lié bien évidemment à la dimension touristique de notre région avec des flux de population qui sont importants."Ce jeudi, l'ARS de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur avait relevé le niveau de vigilance des Bouches-du-Rhône de "limité" à "modéré", face aux premiers signes d'une reprise de l'épidémie et à un "relâchement des comportements constaté pendant la période estivale", selon la préfète déléguée à l'égalité des chances, Marie Aubert.