Le boeing 767 de la compagnie Turkish Airlines avait crée une belle frayeur le 27 août à Nice en survolant les toits à une altitude d'à peine 180 mètres. La DGAC vient de remettre son rapport.Une procédure d’infraction va être mise en oeuvre.
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Plus de peur que de mal. L'avion avait survolé les toits niçois à une altitude d'à peine 180 mètres, avant de remettre les gaz et de recommencer une nouvelle procédure pour se poser dans les règles. L’équipage du vol THY9GQ n’a pas suivi la trajectoire initialement prévue.
Remise des gaz conforme
Le rapport de la Direction générale de l'aviation civile indique que "dès constatation de l’écart de trajectoire, l’équipage a procédé à une remise des gaz, ce qui est conforme aux procédures applicables.
L’équipage a appliqué, conformément et sans délai, les instructions des services du contrôle aérien, la procédure de remise immédiate des gaz ayant
permis d’écarter tout risque d’accident à l’atterrissage. Une procédure d’infraction va être mise en oeuvre par la DSAC à l’encontre de la compagnie aérienne pour non respect des règles de l’air et notamment des dispositions applicables localement.
Aéroport redouté par les pilotes
Une approche ratée, cela arrive plusieurs fois par an à Nice et ailleurs dans le monde. L'aéroport de Nice Côte d'Azur est particulièrement redouté des pilotes: contraintes de relief, restriction liées au respect de l'environnement et aux normes de bruit, et vent cisaillants dus à la proximité de la mer et de la montagne sont autant d'éléments à prendre en compte.