Provence : les santons veulent entrer au patrimoine immatériel de l’Unesco

Pour faire reconnaître ce savoir-faire, plusieurs artisans ont décidé de lancer à Aubagne une association baptisée "Savoir-faire des santonniers de Provence". Début d'un long parcours pour sanctuariser cet art centenaire.

Il y a l'huile d'olive, les champs de lavande... Et les santons.

Ces petits personnages de terre cuite sont un des emblèmes incontournables de la Provence. Ce ne sont pas des figurines ou de simples marionettes, mais un art provençal qui se perpétue depuis près de 150 ans.

À la loupe, les détails sont impressionnants et les vêtements fait de véritables textiles, fruit d'un savoir-faire unique.

Pour faire reconnaître les santons au patrimoine immatériel de l’Unesco, certains artisans ont décidé de lancer une association. Sobrement intitulé "Savoir-faire des santonniers de Provence".

À la tête de cette association, Sylvie Neveu-Prigent, descendante de la première santonnière d’Aubagne, Thérèse Neveu (1866-1946).

 

Parcours du combattant

Mais avant de pouvoir accéder au Panthéon de l'Unesco, les santonniers vont devoir s'accrocher. Deux ans ont été nécessaires pour que la transhumance (la conduite d'un troupeau par le berger) soit reconnue. Mais pour le parfum de Grasse, il a fallu dix années.

L'initiative est soutenue par la Métropole Aix-Marseille Provence qui a déclaré dans un communiqué que cette démarche "permettrait de rendre hommage à un savoir-faire qui fait la fierté de notre territoire et qui va bien au-delà de nos territoires".

Quelques 70 ateliers santonniers, créchistes, céramistes sont présents rien que sur le territoire du Pays d'Aubagne et de l'Etoile. En Provence, le santon fait vivre près de 200 familles.

 

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