Dans un entretien accordé au Parisien, Laurent Brun, secrétaire général de la CGT-Cheminots, évoque la possibilité d'une grève reconductible à partir du 5 décembre.
Le 5 décembre pourrait être le début d'une longue grève à la SNCF. Dans un entretien accordé au Parisien, le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Laurent Brun, a évoqué le "ras-le-bol généralisé" au sein de la compagnie ferroviaire.
Les syndicats CGT-cheminots, l'Unsa-ferrovière et SUD-Rail ont annoncé un mouvement de grève le 5 décembre prochain contre la réforme des retraites, qui prévoit l'instauration d'un système "universel" par points et menace le régime spécial de la SNCF.
"Cette grève du 5 décembre est confédérale. C'est le gouvernement qui peut l'empêcher en disant : "Ma réforme par points, je la remets en cause"", a-t-il expliqué.
La CGT attend que la direction de la SNCF et le gouvernement "fasse des concessions importantes". Comme le report de "la suppression du statut", un "geste fort", selon Laurent Brun.Une grève reconductible se dessine à la SNCF.
"On va attendre que nos instances se réunissent les 7 et 8 novembre et décident. Ensuite, on se revoit le 14 novembre avec les autres syndicats de la SNCF pour se mettre d'accord sur un cahier revendicatif", ajoute-t-il.
Jean-Pierre Farandou, nouveau président de la SNCF
Vendredi 1er novembre, Jean-Pierre Farandou a succédé à Guillaume Pepy, en devant le 17e président de la SNCF. "Il faut qu'il gèle les restructurations en cours, par exemple la suppression des personnels dans les gares et dans les trains, ou encore la réorganisation des établissements par activité", a déclaré Laurent Brun.La CGT n'a pas rencontré le nouveau président de la SNCF. "On ne se contentera pas de blabla ou de poudre de perlimpinpin, assure Laurent Brun. On veut des mesures concrètes".