Ce protocole d'accord concerne la future convention d'exploitation des TER dans la région pour la période 2019-2023. Parmi les priorités: le maintien des gares TER, plus d'offres pour les axes très fréquentés, du matériel neuf, la lutte contre la fraude et la prochaine ouverture à la concurrence.
Après plusieurs mois de négociations, le protocole est donc signé. Renaud Muselier, président de la région PACA, et Guillaume Pepy, président de la SNCF, ont présenté les grandes lignes de la future convention d'exploitation qui concerne les trains express régionaux, les TER.
Après 3 années de conflit, nous signons un protocole d’accord avec la @SNCF. Mais ça n’est pas un blanc seing, c’est au contraire un accord exigeant !
— Renaud Muselier (@RenaudMuselier) 17 janvier 2019
Une manière d’améliorer la qualité du service rendu aux usagers. Nous mettons en place un accord gagnant-gagnant. pic.twitter.com/CyZ7fO0fh0
La région a beaucoup critiqué la SNCF suite aux nombreux retards des TER.
Pour les cinq ans à venir, la future convention comprend une clause permettant à la collectivité d'ouvrir son réseau à la concurrence dès décembre 2019 avec un objectif de "commencement des nouveaux services ferroviaires fin 2022.
Les engagements pour la période 2019-2022
100 000 clients empruntent chaque jour le réseau SNCF dans la région PACA. Parmi les priorités dans le protocole d'accord :
► Le maintien de toutes les gares TER, et une meilleure coordination avec les services de cars réguinaux eet urbains.
► Le passage de la régularité des trains de 80 à 90 % d'ici 2020.
► Plus d'offre de transport avec dès cette année 4 trains par heure sur les liaisons Cannes-Nice-Monaco, Marseille-Toulon, Marseille- Miramas, et dès 2022, Marseille-Aix-en-Provence.
► L'achat de 5 nouveaux trains neufs.
► Un meilleur service aux usagers ( passagers à mobilité réduite, plus de personnel au contact avec les uagers).
► Plus de lutte contre la fraude.
Un vote en assemblée plénière en mars
La convention définitive sera soumise au vote des élus en assemblée plénière le 15 mars, a précisé Renaud Muselier. Elle prévoit de passer de 276,75 millions d'euros de contribution régionale en fonctionnement en 2019 à 255 millions en euros constants en 2023. "Parallèlement, la région prendra à sa charge une part d'investissement de 104 millions d'euros sur la durée de la convention", précise un communiqué.