Quelque 140.000 billets ont été vendus pour la 2e édition du Grand Prix de France sur le circuit Paul Ricard au Castellet et la situation sur le plan de la circulation est satisfaisante, a indiqué dimanche Christian Estrosi, président du groupement organisateur de l'épreuve.
"Ce qu'il faut regarder ce sont les chiffres de la billetterie: 160.000 l'année dernière et cette année on va friser les 140.000", a assuré lors d'un entretien avec l'AFP M. Estrosi, maire (LR) de Nice et président du Groupement d'Intérêt public (GIP) du GP de France.
Réunion de travail avec Chase Carey, Président du Formula One Group, et les membres du G.I.P. #GPFranceF1 pic.twitter.com/NdBFDuC1am
— Christian Estrosi (@cestrosi) 22 juin 2019
Celui avait été marqué pour son retour au calendrier de la F1 l'an dernier par des embouteillages importants qui avaient suscité le mécontentement des spectateurs.
"Nous sommes sur la fourchette haute de ce que pourra accueillir le GP de France dans les années qui viennent, soit de 130.000 à 170.000 spectateurs. On a aussi 50% d'hospitalité et 30% d'accréditations de médias en plus", a affirmé le président du GIP.
Il a rappelé que les organisateurs avaient mis en place cette année des parkings gratuits et des systèmes de navette pour fluidifier le trafic et que ceux-ci étaient largement utilisés.
"Mais le bilan définitif ne pourra être tiré qu'avec la sortie dimanche soir", a prévenu M. Estrosi.
"Patrimoine de la France"
Jean Todt, président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), a lui fait part de l'importance du retour d'une épreuve qui "fait partie du patrimoine de la France".
"Alors que les grandes épreuves automobiles internationales ont tendance à dériver vers l'Asie, le Moyen-Orient et vers d'autres pays en voie de développement, des pays comme la France, l'Allemagne, l'Espagne, perdent une partie de leur patrimoine", a regretté M. Todt lors du même entretien.
"Le reste c'est de la mousse. Que l'année dernière il y ait eu 160.000 spectateurs c'est extraordinaire mais c'est évident que la deuxième année il y a une période de stabilisation", a-t-il poursuivi, estimant que "l'évènement est que la France a retrouvé sa place au calendrier".